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Besançon : "Une ville sans grue, c’est une ville qui m’inquiète"

Après dix ans de négociation, de réflexion et de travaux, l’écoquartier Vauban a dernièrement accueilli ses premiers occupants. Rappelons que sur un espace de 7 hectares, 700 logements sortiront de terre d’ici les quinze prochaines années. Pour que le vivre ensemble prenne tout son sens une crèche, une maison de quartier, des commerces trouveront également leur place. Le site se déclinera en une résidence étudiante et seniors, et des appartements à la typologie très variée.

La ville de Besançon, le Crédit Mutuel, l’aménageur, et les deux opérateurs sont parvenus à proposer des logements adaptés aux différentes situations financières et répondant aux enjeux du 21 siècle, en termes de modernité, d’implantation et de consommation d’énergie notamment. Cette opération immobilière se décline en trois phases. La phase 1, qui a débuté en 2016, et pour laquelle le 1er permis d’aménager a été délivré en octobre 2015, verra la création d’environ 460 logements. En ce mois de mai, deux lots viennent d’être terminés avec respectivement 51 et 41 logements, avec des prix de vente s’échelonnant entre 2200 et 3100 euros le m2. Le taux de commercialisation atteignant 100%. Suivront ensuite le lancement des autres lots et des phases 2 et 3, avec un programme prévu jusqu’en 2021.

Réaction de Jean-Louis Fousseret

Au cours d’un point presse, Jean-Louis Fousseret, le Maire bisontin, est revenu sur la polémique concernant l’écoquartier des Vaîtes et la politique urbanistique de la ville . Chiffre à l’appui, l’édile a une nouvelle de plus expliqué que la Ville de Besançon avait besoin de logements neufs et de qualité pour répondre aux besoins des familles et des personnes désireuses de s’installer dans la cité comtoise. Les taux pleins de commercialisation des logements récemment créés au sein de l’écoquartier Vauban en sont la plus belle expression pour Mr Fousseret. « Une grande partie des logements bisontins ne répondent plus aux réalités du moment. Beaucoup d’entre eux ne sont pas réadaptables. Il convient de développer de nouveaux projets, proposant des logements adaptés et à des prix et loyers abordables. Une ville qui ne peut plus loger dans de bonnes conditions ses habitants, c’est une ville qui meurt Â» explique Mr Fousseret. Et de conclure : « J’aime voir des grues dans une ville. Ca me ravit. Une ville sans grue, c’est une ville qui m’inquiète Â».