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Besançon, Ville pour la fin des perturbateurs endocriniens et des pesticides

Ce vendredi, à Besançon, faubourg Tarragnoz, les élus de l’intergroupe au conseil municipal de la ville, composé d’écologistes, de communistes et de socialistes, et du groupe socialiste et société civile ont symboliquement affiché à l’entrée de ville leur attachement à la préservation de l’environnement et au bien-être de la population, en rappelant les deux motions que le conseil municipal bisontin a dernièrement adopté. L’une pour une « ville sans perturbateurs endocriniens Â» et une autre de soutien à l’appel du collectif « Nous voulons des coquelicots Â» visant l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Pour l’élue écologiste Anne Vignot, ces deux engagements sont ambitieux et vont demander à la Ville de Besançon une vigilance supplémentaire. C’est la raison pour laquelle ce panneau a été placé en dessous de ceux présentant la cité comtoise comme « ville nature Â» et « amie des enfants Â». Des qualités et des valeurs indissociables.

L’élue écologiste Anne Vignot explique que ces deux motions ont été adoptées, en mars et avril, « sans les voix des élus de droite, dont la République en Marche, y compris le Maire, (ndlr : Jean-Louis Fousseret) Â». Et de poursuivre : « Eric Alauzet, quant à lui, a voté contre les perturbateurs endocriniens, mais a rejoint son parti LREM sur la question des pesticides en refusant de participer au vote Â».

« Les élu.e.s de l’intergroupe et du groupe socialiste et société civile, en faisant adopter au conseil municipal cette démarche, engagent concrètement la ville dans la transition écologique de notre territoire, afin d'enrayer l’érosion de la biodiversité et d’améliorer la santé de tous » expliquent-ils.