Les dernières propositions de Lyria pour tenter de justifier la suppression d’un aller-retour sur quatre du TGV entre Paris et Lausanne, via Dijon, Dole, Mouchard, Frasne et Vallorbe, ne passent pas auprès des élus français et suisses concernés. L’audition de l’entreprise s’est tenue mercredi à Dole à l’occasion du comité de suivi de la desserte du Lyria.
Selon le communiqué de la région Bourgogne Franche-Comté, « l’arrivée de rames nouvelles, plus confortables et plus capacitaires à deux niveaux, ne saurait justifier à elle seule la réduction d’un quart des dessertes actuelles du Lyria ». La collectivité demande également une amélioration des horaires proposés. Une nouvelle réunion est programmée le 10 avril.
Dans ces conditions, le comité de suivi de la desserte s’exprime unanimement « pour l’application d’un moratoire à toute décision unilatérale tant qu’une solution globale coconstruite n’est pas trouvée ».
