Ce samedi, l’université de Franche-Comté, à Besançon, a fait le plein. De très nombreux jeunes et leurs familles ont participé à la journée portes ouvertes qui s’est tenue sur l’ensemble des campus bisontins.
Pour accueillir le mieux possible ces futurs étudiants, l’université a mis les petits plats dans les grands. Enseignants et étudiants se sont mobilisés pour répondre au mieux aux nombreuses questions des jeunes visiteurs. Des visites guidées et des temps d’échange et de discussion étaient organisés. Parmi les nombreux sujets abordés : Parcoursup et l’accès à la formation ou encore le contenu des savoirs dispensés et les options à privilégier au lycée pour y accéder. Cette année, l’organisateur a constaté la présence d’élèves de de première et de seconde, déjà préoccupés par leur poursuite d’études et les choix qui en découleront.
Pour Jacques Bahi, le président de l’université de Franche-Comté ce moment est important car il permet aux jeunes de bien mesurer les exigences d’une formation pour éviter les déconvenues et les échecs en fin de première année. Néanmoins, le président Bahy tient à rappeler « le rôle social de l’université », qui doit accompagner les jeunes dans leur orientation et leur choix professionnel. « Nous l’assumons. Beaucoup de jeunes sortant du bac ne connaissent pas toujours leur orientation. Ils font des essais » explique Mr Bahi qui rappelle par la même occasion que l’université de Franche-Comté est l’un des établissements français qui enregistre « le plus haut taux de boursiers ». Et de poursuivre : « Ce rôle social n’est pas en contradiction avec l’excellence. Excellence ne veut pas dire élitisme non plus » complète le président de l’université.
Parcoursup ?
Jacques Bahi porte un regard positif sur Parcoursup. Selon lui, la plateforme joue un rôle important dans l’orientation des jeunes. « Cela évite de faire perdre des années à certains étudiants » explique-t-il. Mr Bahi apprécie le fait que l’avis des enseignants du second degré soit réellement pris en compte dans cette poursuite d’études dans le supérieur. Néanmoins, il attend aussi qu’une évaluation pertinente de ce système soit effectuée. Cette réflexion a d’ores et déjà commencé puisque l’éducation nationale s’est engagée à réduire l’attente des lycéens et des étudiants en réorientation.
