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Gilets jaunes : Cahier de doléances/Débat national : Quelles décisions à Dole ?

Difficile de prévoir à ce jour la forme que prendra la prochaine mobilisation des gilets jaunes en Franche-Comté. A Dole, depuis trois semaines, répondant à une souhait du gouvernement, le Maire, Jean-Baptiste Gagnoux, a ouvert un cahier de doléances. L’élu jurassien constate que, pour l’heure, ce document n’a pas trouvé son public. « Nous l’avons mis en place dans une logique de permettre aux gens de s’exprimer et d’écrire leurs doléances. Si on se met à la place des citoyens, écrire des doléances dans un cahier dont on ne sait pas ce que l’on en fera, à qui il s’adresse et comment remonteront ces doléances, on comprend les interrogations Â» explique l’édile jurassien. Et de poursuivre : « Certains citoyens attendent peut-être aussi les débats qui doivent être organisés dans le cadre du grand débat national Â».

Un débat à Dole ?

Pour l’heure, Mr Gagnoux ne sait pas encore s’il organisera ce grand débat dans la cité jurassienne. « Nous restons attentifs à la méthode que le président de la République et le gouvernement vont dessiner. Je pense que nous en saurons davantage d’ici quelques jours, peut être dans la lettre qu’Emmanuel Macron veut écrire aux Français Â» ajoute-t-il. Selon Mr Gagnoux, « c’est d’abord l’état qui doit assumer ce débat national, via les préfectures et les Sous-préfectures Â». L’édile attend aussi un changement de cap d’Emmanuel Macron dans sa relation avec les élus locaux, avant de s’engager. Pour le Maire de Dole, il est important que ce grand débat national s’effectue sur une courte durée et débouche notamment sur « une réforme des institutions, voire de la Constitution, en redonnant du pouvoir au parlement Â». Mr Gagnoux appelle également les gilets jaunes à la prudence dans les solutions qu’ils proposent, « parfois trop faciles et difficiles à appliquer Â». Il s’insurge également « contre les actions violentes et les débordements qui se manifestent dans les rassemblements et les réactions de soutien que l’on peut lire sur les réseaux sociaux Â». Il rappelle que pour qu’une démocratie fonctionne, « elle doit être représentative et que cette représentativité passe par l’élection d’élus représentant les citoyens. C’est la base de la démocratie Â». Et de conclure : « le peuple, ce n’est pas que les gilets jaunes Â».