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Municipales 2020 : Pas de candidature d’Annie Genevard à Besançon

L’info diffusée par nos confrères de France 3 Franche-Comté n’est pas passée inaperçue. Le blog politique de la chaine régionale annonçait une possible candidature d’Annie Genevard, la députée du Haut-Doubs, aux municipales de 2020 à Besançon. Une information que dément la principale intéressée au micro de Plein Air. « C’est une fausse information. Je ne sais pas d’où est partie cette rumeur, mais elle est totalement infondée. Je ne suis absolument pas candidate aux municipales à Besançon. Il n’en jamais été question Â» explique Mme Genevard. Et de poursuivre : « La loi interdisant le cumul des mandats m’a obligée à quitter mes fonctions de Maire de Morteau. Ca n’est pas pour prendre un autre mandat municipal. Ca n’aurait pas de sens Â». « C’est totalement faux Â» s’insurge également Jacques Grosperrin, le sénateur du Doubs, chef de file de l’opposition au conseil municipal bisontin. « En plus cela met Annie Genevard en position très inconfortable, vis-à-vis de son territoire et vis-à-vis de Morteau. Annie Genevard n’a jamais songé venir à Besançon et quitter le territoire qu’elle aime tant Â» poursuit-il.

Le projet avant le nom de la tête de liste

Jacques Grosperrin le confirme. Pour l’heure, le choix de l’homme ou de la femme qui conduira la liste Les Républicains aux prochaines municipales bisontines n’est pas d’actualité. « Je ne suis pas persuadé que les Bisontins attendent une personne. Ils attendent plutôt un projet, un programme. Nous sommes une équipe au travail. Le moment venu, nous parlerons de la tête de liste. Le problème de la tête de liste ne se pose pas. Le problème qui se pose à Besançon est la situation de la ville qui se dégrade vis-à-vis des autres villes. C’est Besançon qui perd de sa primauté. C’est Besançon qui récupère des postes pour la police de sécurité parce que la sécurité est difficile ici. C’est Besançon qui obtient le label « cÅ“ur de ville Â» comme les autres petites villes de France, car ce sont ces petites cités qui décrochent ces aides Â» explique Mr Grosperrin. Et de conclure : « Nous voulons lutter contre cette dégradation lente qui résulte du pouvoir en place, le seul responsable de cela Â».