Par le biais du Conseil National des Professionnels de l’Automobile (CNPA), ces commerçants entendent bien faire entendre leur voix et les difficultés qui sont les leurs, suite à l’arrêté préfectoral qui certes n’oblige pas ces structures à fermer leurs portes (les véhicules sanitaires par exemple ont une dérogation et doivent pouvoir avoir accès à ces stations) mais sanctionne lourdement un particulier qui y aurait recours.
« Investir dans l’ouverture d’une telle station a un coût d’environ 100 000 € par travée et nous avons donc des charges fixes auxquelles il faut faire face voire même du personnel à gérer » explique Monsieur Cottet représentant de la profession au CNPA.
S’il ne contexte pas la situation de crise actuelle, il tient toutefois à rappeler qu’il vaut sans doute mieux recourir à un équipement professionnel plutôt que de laver son véhicule en douce dans sa cour : beaucoup moins d’eau sera consommée et les effluents seront récupérés et ne pollueront donc pas les nappes phréatiques.