Pour la Confédération Paysanne, la France doit sortir du glyphosate et le syndicat entendu bien prouver, exemples à l’appui, qu’il est possible de se passer de cette molécule. « Ce n’est pas compliqué ! Mais ça demande un investissement technique et financier plus important que le passage du pulvérisateur sur la parcelle concernée ! » expliquent les responsables réunis autour d’un paysan de Surmont, Dominique Martin, qui a abandonné ce type de traitement sur les 56 hectares de céréales qui lui servent à nourri ses montbéliardes et donc à produire du lait à Comté.
Une solution trop facile dénoncée par la Confédération qui invite les paysans à prendre leurs responsabilités pour protéger les terres, les nappes phréatiques, les cultures, les bêtes et donc au final les consommateurs.
Leur souhait est même que le cahier des charges du Comté interdise définitivement le Glyphosate dans la chaîne de production du fromage.
Cette action s’est déroulée alors même qu’aux Etats-Unis, un agriculteur de 46 ans atteint d’un cancer en phase terminale est en procès contre le leader mondial qui commercialise ces substances, avec pour objectif de faire reconnaitre le lien entre le glyphosate et sa maladie.
