Choix du secteur :
Se connecter :

Grand Pontarlier : Comment assurer la pérennité de la ressource en eau ?

C’était l’une des préoccupations des élus en 2017. Elle le reste en 2018. Et ce, même si la situation des nappes phréatiques du secteur pontissalien n’inspire plus d’inquiétude. « En tout cas, pour le moment Â» insiste Patrick Genre, le Président de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (CCGP). Il est vrai qu’en 2017, Mr Genre et Gérard Rognon, l’élu en charge du dossier au Grand Pontarlier, avaient tiré la sonnette d’alarme en constatant le niveau très bas des nappes phréatiques sur leur territoire. Fort heureusement, la neige et les fortes pluies de l’hiver sont passées par là. « Il n’empêche que la réserve en eau est loin d’être assurée » tempère Mr Genre. Et de compléter : « Tout ce qui a été dit l’année dernière sur la structure même de l’alimentation et de la ressource en eau demeure ».

C’est la raison pour laquelle un travail, qui s’accompagnera d’actions coûteuses mais indispensables, est actuellement mené. Dans un premier temps, la réflexion consiste à définir les moyens à mettre en Å“uvre pour réduire la consommation individuelle ou collective d’eau et améliorer le rendement de sa distribution, sans oublier de poursuivre la recherche de nouveaux puits de captage sur le territoire pontissalien pour sécuriser l’alimentation par la plaine de l’Arlier et garantir une qualité et une quantité d’eau suffisante. En parallèle de ces initiatives, un épage (établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau) verra le jour avec pour mission de gérer toute la problématique liée à la ressource en eau sur une partie du Doubs. Preuve que ce sujet fait l’objet de toutes les attentions. Il est largement évoqué et présent dans les politiques locales et notamment lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’avenir et à l’élaboration des documents portant sur l’aménagement du territoire de demain. « L’eau n’est pas un bien garanti à vie. C’est une ressource qui est fragile. Il faut que l’on prenne toutes les mesures pour améliorer et garantir cette alimentation en eau nécessaire à la vie au quotidien Â» conclut Patrick Genre.