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Un rapport sur l'avenir d'Alstom et de ses sous-traitants

Selon la mission d’information sur Alstom et la stratégie industrielle du pays dont le rapporteur est le sénateur du Doubs Martial Bourquin, Â« Alstom devait se rapprocher d’un autre acteur du ferroviaire afin de disposer d’une taille critique pour affronter une concurrence de plus en plus forte, notamment avec des acteurs asiatiques aux marges de manÅ“uvres financières et opérationnelles considérables Â».

À cet égard, les synergies industrielles et économiques à tirer d’un rapprochement avec le groupe Siemens sont réelles. « D’autres modalités de rapprochement, sous la forme d’un Airbus du ferroviaire, Ã©taient envisageables et tout aussi pertinentes en termes de développement industriel, qui ne justifiaient pas une prise de contrôle par Siemens Â» explique-t-il avant de poursuivre : « Or, l’État a accepté ces conditions, sans que soient apportées des garanties suffisantes sur le maintien des sites et de l’expertise ferroviaire en France, au-delà d’une courte période de 4 ans Â».

Le sénateur note donc « un risque pour notre secteur ferroviaire, notamment pour les sous-traitants d’Alstom en France, que la construction de ce leader profite d’abord aux intérêts industriels allemands au détriment des intérêts français. Â».

La mission a donc préconisé plusieurs mesures pour accompagner le rapprochement Siemens-Alstom, afin d’en limiter les conséquences potentiellement néfastes en France. Notamment d’utiliser pleinement la commande publique pour maintenir l’activité des sites français et de mettre en place un plan d’accompagnement des équipementiers d’Alstom.