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Société : Le Modem veut renforcer la sécurité à Besançon

C’est ce que demande Laurent Croizier, le Président du Modem du Doubs et conseiller municipal bisontin. Lors du dernier conseil municipal, avec sa collègue Odile Faivre-Petitjean, l’élu a proposé la création d’une brigade de nuit de la police municipale à Besançon. Une idée rejetée par la majorité municipale. Pour Mr Croizier, « la situation se détériore Â» dans la cité comtoise et il est important de mettre les moyens adéquats pour mettre un terme aux incivilités et autres méfaits. « Pour nous, cette proposition répondait à un double enjeu. Nous considérons tout d’abord que la sécurité et la tranquillité publique constituent un droit essentiel pour tous les citoyens. Les Bisontins doivent pouvoir circuler librement et se sentir en sécurité à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. D’autre part, la réponse nationale ne peut être la solution à notre problème local de sécurité, dont l’ampleur et la gravité ne cessent de croître Â» explique Mr Croizier.

C’est lors de ses différentes rencontres et échanges avec la population locale, mais aussi avec les policiers municipaux, que l’élu a constaté un mélange d’exaspération et d’inquiétude chez ses concitoyens. « Les Bisontins nous disent qu’ils ne se sentent pas en sécurité, notamment la nuit. Cela concerne aussi le centre-ville. Ces remarques émanent également des services de la police municipale bisontine Â» ajoute Mr Croizier, qui regrette que les effectifs de la police nationale la nuit « ne soient pas en phase avec les besoins Â» .

Si sa proposition restera dans les cartons pour le moment, Mr Croizier n’entend pas en rester là. Il annonce d’ores et déjà que le sujet de la sécurité sera très largement abordé dans les propositions que lancera son parti pour les municipales de 2020 à Besançon. La création d’une brigade de nuit, mais aussi l’armement de la police municipale y figureront en bonne place. « La sécurité est un enjeu du quotidien. Nous réfléchissons à une vraie politique de sécurité et de tranquillité publique à Besançon. La mise en place d’une brigade de nuit ou l’armement de la police municipale doivent faire partie d’une politique beaucoup plus globale. Une politique de prévention mais une vraie politique de répression Â» conclut-il.