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Santé : La Franche-Comté zone très concernée par l’échinococcose

La Franche-Comté fait partie des régions de France ou le nombre de cas d’échinococcose alvéolaire est le plus important. C’est sans doute la raison pour laquelle le centre hospitalier universitaire de Besançon abrite, depuis 2012, le Centre National de Référence de l’Echinococcose alvéolaire. Jusqu’à ce soir, l’hôpital bisontin propose une exposition sur cette maladie. Des médecins et des personnes touchées par la maladie sont présents pour répondre aux questions du public.

L’échinococcose est une maladie grave, lourde et potentiellement mortelle pour l’homme. Les renards mais aussi les chiens et les chats peuvent disséminer ce parasite dans notre environnement, via les crottes ou l’urine de carnivores. Avalé par l’homme, ces petits vers plats, appelés ténias, attaquent le foie de leur hôte avec tous les problèmes que cela peut représenter. Aujourd’hui, grâce à une intervention chirurgicale, lorsqu’il est possible de retirer le parasite, ou la prise d’un médicament unique, le malade est soigné.

Des maux de ventre, une augmentation du volume du foie, une grande fatigue, une toux sèche et répétitive, la manifestation d’une jaunisse sont les signes qui doivent inquiéter. Pour se préserver, il est conseillé de ne pas manger de baies cueillies à une hauteur de moins de 50 cm du sol et surtout de cuire ses aliments. Les œufs du parasite ne survivant pas à une température supérieure à 60°. Ce qui n’est pas le cas pour la congélation.