Dans un communiqué de presse, Philippe Gonon, le vice-président de l’UDI du Doubs, réagit au règlement de compte, par presse interposée, entre Jean-Louis Fousseret, le Maire de Besançon, et son homologue dijonnais, François Rebsamen. Le ton est monté entre les deux élus lorsque Besançon a perdu le tribunal de commerce spécialisé, qui pourtant lui avait confié, au profit de Dijon. Cette semaine, le « Bien Public », a rapporté les propos outranciers du Maire de Dijon qui a dénoncé « les comportements de gougnafiers » à Besançon, où de nombreuses voix s’élèvent après la perte de plusieurs structures.
« Il n'aura pas fallu longtemps pour qu'une belle amitié de 30 ans explose en vol. Très exactement 2 mois et 12 jours après la fusion Bourgogne/Franche Comté » explique Mr Gonon. Et de poursuivre : « Gougnafier : de la part d'un ex ministre du travail qui a lâché courageusement son poste devant l'absence totale de résultats de son action, c'est cocasse et cynique à la fois ».
Pour Philippe Gonon, la ville de Besançon est « flouée ». « Au sein du conseil municipal, depuis presque deux ans, nous avions déclaré l'union sacrée derrière le maire pour défendre notre capitale et son avenir. Mais aujourd'hui, nombre de nos concitoyens, et j'en fais partie, commencent sérieusement à se poser des questions sur la capacité des édiles franc comtois, maire de Besançon et présidente de région en tête, pour défendre notre territoire. Ont-ils le poids, l'envergure, le carnet d’adresses suffisants pour éviter ce dépeçage en règle? La liste est longue des défaites apparentes ( de type tribunal de commerce ) , et d'autres moins apparentes ( de type Insee), qui ont vidé et vont vider notre ville et son bassin d'emploi de toute substantifique moelle . A quand la prochaine défaite ? Le pole métropolitain Dijon-Besancon , basé à Dijon et présidé par un Dijonnais ? Les paris sont lancés » conclut l’élu bisontin.
