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Le casino de Besançon change de main

Le Casino, précédemment détenu par le groupe Barrière, est depuis dimanche la propriété du groupe JOA. L'établissement bisontin affiche de nouvelles ambitions et entame un lifting jusqu'en mars prochain.

On ne présente plus le casino de Besançon. Idéalement situé au cœur de la ville de Besançon, il est le lieu incontournable des soirées festives de la région. Mais comme tous les casinos, il doit faire face à une lente érosion de l’univers du jeu depuis quelques années en France (-15% depuis 2008). A côté des ténors du secteur que sont les groupes Barrière et Partouche, le 3ème groupe Français JOA (21 casinos en France) vient de poser ses valises à Besançon, en rachetant le casino de Besançon. Ce dernier, qui dispose déjà d’un établissement à Luxeuil-les-bains, vient ainsi densifier son implantation sur le secteur, et étudie déjà des opérations de croissance externe en France pour 2016.

« Une vision d’avenir »

Le groupe JOA se démarque notamment par son approche de l’univers du jeu qu’il n’hésite pas à combiner avec le divertissement tout entier. « Plus de 50% de la surface de certains de nos casinos n’est pas dédiée au jeu » déclare Laurent Lassiaz, le Président du directoire. Mais il veut aller plus loin, changer notamment le regard que portent les joueurs sur les établissements de jeu, des établissements fermés et glauques. Une nouvelle vision d’avenir et de transparence que le groupe affiche fièrement, notamment au casino du Lac de Der (Marne) et à la Seyne-sur-Mer (Var). Ce dernier, qui ouvrira prochainement ses portes près de Toulon, dispose de larges baies vitrées et d’une vue imprenable sur la Méditerranée.

« Et à Besançon ? »

Le groupe JOA, qui prépare l’avenir du casino bisontin le sait, il ne pourra pas, cette fois-ci, pousser les murs, et compte bien retravailler son offre. Sa priorité ? miser tout l’abord sur les équipes en place, environ 80 salariés. Ces derniers mois en termes de chiffre d’affaires, le casino de Besançon a même fait un peu mieux que les années précédentes. Le groupe qui vient d’investir 50 millions d’euros, compte en garder 1,5 million pour Besançon.

D’ici mars prochain, l’établissement arborera complètement le violet « made in JOA». Coté jeu, on annonce quelques nouvelles machines, mais c’est bien le « hors-jeu » qui sera scruté à la loupe. Son offre de restauration va notamment évoluer. Pour Laurent Lassiaz, la raison de son investissement à Besançon est un potentiel à développer. « Il faut densifier la fréquentation du casino, grâce à l’innovation et ses produits annexes » martèle-il. Ses ambitions affichées : faire rentrer le casino de Besançon dans le top 50 (actuellement 62ème casino en France). Pendant les travaux, le casino de Besançon reste ouvert aux horaires habituels. Faudra t’il s’attendre à cuisiner avec un chef, ou s’y rendre pour un cours de Salsa, la réponse dans quelques mois.