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Fusion des régions : Réaction de Philippe Gonon (UDI)

Dans un communiqué de presse, daté du 31 juillet dernier, Philippe Gonon, conseiller municipal UDI de Besançon et vice-président UDI du département du Doubs, réagit à l’organisation des services de l’état en Bourgogne-Franche-Comté, dernièrement présentée par Eric Delzant, préfet préfigurateur de la grande région.

« Depuis des années, l’hémorragie vidait Besançon de sa substantifique moelle : banque, RFF, Chambre des comptes…. L’absence totale de négociation lors de l’annonce hâtive du mariage Bourgogne/Franche Comté le 9 avril 2014 nous était apparu comme un coup potentiellement fatal pour notre futur. Malheureusement, nous avions vu juste et le scénario qui se joue devant nos yeux en ce 31 juillet 2015 ne fait que confirmer le déclin irrémédiable de notre ville : capitale régionale à Dijon, préfecture de région à Dijon, conseil régional à Dijon, ARS à Dijon , Finances publiques à Dijon, DRAC à Dijon, …... Combien de centres de décision et d’emplois perdus par Besançon aujourd’hui et combien d’emplois demain ne rejoindront pas notre région ? Tout le territoire comtois risque de subir les conséquences de cet assèchement , dans un premier temps public, puis demain privé : perte d’influence, perte d’attractivité, perte d’emplois …. Â» explique Mr Gonon.

Et de conclure : « Ce provisoire du 31 juillet 2015 est un provisoire amené à se perpétuer , il ne faut avoir aucun doute à ce sujet ; dès lors, comment limiter les effets négatifs de cette perte de statut ? La réponse est dans le changement d’équipe régionale en décembre 2015. Nous avons choisi, pour notre part, un candidat qui, au travers des départements, jouera la proximité et la relation la plus directe entre future grande région et le citoyen.

Francois Sauvadet est le seul à avoir fait de cette proximité le point central de son programme. Il faut lui donner en décembre 2015 une large majorité pour lui permettre de mener à bien ce projet et renvoyer à ses chères études l’ex future présidente , plus préoccupée par son avenir personnel immédiat que par l’intérêt à long terme des Franc Comtois. Il nous faut profiter de cet « accident Â» de l’histoire pour bâtir un nouveau modèle régional qui replace le citoyen au centre de l’échiquier public avec le seul souci de lui rendre le service maximum pour un cout le plus réduit Â».