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Pontarlier : Tables rondes sur le travail frontalier et ses acteurs

La CFDT organise ce jeudi et ce vendredi à Pontarlier des tables rondes sur le thème du travail frontalier et de ses acteurs. Aujourd’hui, seuls les responsables syndicaux de l’Arc Jurassien français étaient présents. Demain, des représentants du syndicat suisse Unia feront le déplacement dans le Haut-Doubs.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un premier travail mené par la CFDT après l’annonce de la fin du droit d’option. Cette fois-ci, le syndicat entend mettre en exergue des problématiques liées au social, au logement, à l’économie, à la formation et même aux transports afin de trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie et de travail des actifs français mais aussi des retraités . Cette réflexion est menée avec Unia car selon le pontissalien Hubert Hugo, « il existe des problèmes économiques et sociaux communs entre les deux pays Â».

Une situation préoccupante

Selon la CFDT, « il est important de rapidement déterminer des priorités de travail Â». Il est ainsi fait allusion à la détérioration des conditions de travail des frontaliers. Dans la ligne de mire, les dernières pressions exercées par certains employeurs helvètes sur leurs salariés français au moment de la dévaluation du Franc Suisse. Mr Hugo explique que « dans un contexte économique incertain, la situation des travailleurs frontaliers est devenue préoccupante Â». Même si aucun chiffre officiel ne circule, il est constaté que les pertes d’emploi sont devenues nombreuses. A cela s’ajoute la remise en cause permanente de certains acquis sociaux. « Les Suisses ont tout intérêt à ne pas continuer dans cette voie dangereuse qui fragilise l’emploi des salariés frontaliers mais met aussi en danger leur économie Â» explique le responsable syndical. Autre signe d’inquiétude, la xénophobie montante à l’égard des Français. « Nos compatriotes sont très mal considérés par une partie de la population suisse Â» explique Mr Hugo. « C’est un autre sujet sur lequel il faut que l’on travaille. C’est un très grand danger Â». conclut-il.