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Voyage très attendu au Canada pour 30 collégiens du Haut-Doubs

Dans le cadre d’un échange académique, 26 jeunes de 4è de la classe européenne du collège Lucie Aubrac de Doubs préparent en compagnie de leur professeur d’Anglais, Caroline Faignez, un voyage de dix jours au Canada. Il aura lieu en avril prochain.

« En 2011, l’académie de Besançon a signé un partenariat avec la ville de Calgary. Six collèges ont conclu un échange avec un établissement scolaire de Calgary. Le collège Lucie Aubrac sera le deuxième à partir. Nous avons accueilli nos correspondants canadiens en avril dernier Â» explique Mme Faigniez. Même s’il reste encore près d’un an à attendre, jeunes et adultes sont enthousiastes à l’idée de partir à l’autre bout du monde. Alors pour préparer au mieux ce séjour et limiter le coût du séjour, collégiens, enseignants et parents d’élèves se mobilisent en organisant notamment des actions d’autofinancement. Grosso modo, le coût d’un tel projet s’élève à 1.000 euros par jeunes. Pour gérer les recettes, une association a vu le jour. Un tarot a déjà été organisé. Il est également prévu la vente de sacs de plage et l’organisation d’une tombola et d’un loto. Dernièrement, les jeunes ont vendu des clean up. Les premiers euros sont arrivés mais il en faudra beaucoup d’autres pour réduire significativement le coût du séjour.

Trois heures de cours supplémentaires

Au collège de Doubs, les élèves, qui font partie de la classe européenne, doivent prouver leur motivation pour rejoindre cette option. Ainsi, le bulletin scolaire et la capacité des jeunes à s’exprimer à l’oral sont pris en compte. Les candidats doivent également présenter une lettre de motivation. Pendant une année scolaire, les jeunes bénéficient de deux heures de cours d’anglais supplémentaires par semaine. Un fois tous les 15 jours, un cours d’une heure de mathématiques, dans cette même langue, est également assuré. Autant dire que les apprentissages sont riches et permettent d’approfondir ses connaissances et sa pratique. « Je trouve que c’est bien. On fait beaucoup plus d’oral et moins d’écrit. En plus, comme nous sommes moins nombreux, les profs sont plus à l’écoute. On apprend mieux Â» conclut Victor.