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Haut-Doubs : Comment éliminer sans risque ses déchets médicaux ?

Tout au long de ce mois d’avril, le syndicat mixte pour la Prévention et la Valorisation des déchets du Haut-Doubs renforce sa communication sur la collecte des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI).

Le message est on ne peut plus clair. Tous les patients en auto-traitement ( diabétiques, hémophiles, personnes séropositives ou atteintes de la maladie de Parkinson, insuffisants rénaux, …) peuvent se procurer gratuitement des boîtes à aiguilles dans toutes les pharmacies sur simple présentation de leur ordonnance. Ils pourront ainsi y mettre les outils piquant, coupant et tranchant dont ils se servent pour se soigner. L’objectif de cette communication est de rappeler à la population que ces déchets doivent suivre une filière d’élimination spécifique. Pour Préval Haut-Doubs, l’enjeu est multiple. Il permet de soustraire les Piquants, coupants, Tranchants du circuit des déchets ménagers où ils peuvent provoquer des blessures, notamment aux personnels en charge de la collecte ainsi qu’aux personnels de la nouvelle unité de Tri à Préval. L’autre enjeu est de simplifier le geste de tri des déchets médicaux pour les usagers. Claude Dussouillez, le président de Préval Haut-Doubs, le souligne « il n’est pas rare de retrouver ces déchets chez nous. Nous les récupérons sur nos chaînes de tri et dans l’usine d’incinération. Ce qui est un peu gênant Â».

Des points de collecte dans une vingtaine de pharmacies

La collecte et le traitement de ces déchets sont assurés par DASTRI, un éco-organisme spécialisé. Agréé par les pouvoirs publics, il est entièrement financé par les entreprises du médicament et les fabricants de dispositifs médicaux. Dans le Haut-Doubs, 25 pharmacies jouent le jeu en réceptionnant les boîtes à aiguilles remplies. Les déchets sont enlevés chaque trimestre puis éliminés par incinération dans une usine spécifique. En France, le nombre de patients en auto-traitement relevant de cette filière est évalué à 1,4 million de personnes, qui produisent environ 360 tonnes de Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux par an.