Hier, les électeurs ont sévèrement sanctionné la gauche. En Franche-Comté, alors que les quatre départements de la région étaient gérés, jusqu’à présent, par la gauche, trois d’entre eux sont désormais sous la responsabilité de la droite. Les départements du Doubs, du Jura et du Territoire de Belfort basculent à droite. La Haute-Saône reste à gauche. Rencontre avec le sénateur UMP Alain Joyandet, candidat aux régionales de mars prochain en Bourgogne/Franche-Comté.
Que vous inspirent les résultats des élections départementales ?
Ce sont des résultats historiques puisque trois départements sur quatre passent de la gauche à la droite. C’est vraiment un vote sanction contre le gouvernement puisque Mr Valls a voulu nationaliser ce débat. Ceci dit, on ne va pas fanfaronner. Cela nous donne des responsabilités importantes. Nos concitoyens attendent tellement que nous devrons être la hauteur de nos responsabilités. On voit bien que c’est la fin des solutions socialistes. Il y eu tellement de promesses faites par Mr Hollande. A l’écouter, il suffisait d’enlever Mr Sarkozy de l’Elysée pour que tout aille mieux. Les Français ne sont pas dupes. On voit bien qu’aujourd’hui cela va beaucoup moins bien.
Ces résultats départementaux sont –ils déjà une petite tendance pour les résultats des élections régionales de fin d’année?
La nouvelle région Bourgogne/Franche-Comté compte huit départements. Avant ce scrutin, deux départements étaient gérés par la droite et six par la gauche. Depuis hier soir, la tendance s’est inversée. Evidemment que cela change pas mal de choses pour les élections régionales à venir. Ca ne veut pas dire pour autant que les élections régionales sont gagnées. Je me suis lancé dans ce défi depuis quatre mois. Ce qui m’intéresse, c’est le projet. Nous ne devons pas recommencer ce qui s’est passé avec les cantonales. Il ne faut pas nationaliser cette élection. Parler de la Bourgogne/Franche-Comté. De ce qu’il faut faire. Les régions, ce sont les entreprises, l’économie, l’aménagement du territoire, le tourisme … . Il y a tout un projet passionnant que l’on est entrain de mettre en place. Je voudrais vraiment que cet enjeu régional soit basé sur le projet et pas sur les combats politiques gauche/droite dont nos concitoyens ne veulent plus.
