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Départementales 2015 / Canton de Frasne : Rencontre avec Gérard Dèque et Géraldine Tissot-Trullard

Gérard Deque, Maire de Métabief et Président de la Communauté de Communes du Mont d’Or et des Deux Lacs, se présente aux élections départementales, qui se dérouleront les 22 et 29 mars prochains, sur le canton de Frasne. Pour ce scrutin, l’élu du Haut-Doubs forme un binôme avec Géraldine Tissot-Trullard. Samuel Hatri et Hélène Bua sont leurs remplaçants.

Pourquoi cette candidature ?

Gérard Dèque. Ca me semble une suite logique compte tenu des responsabilités que j’ai prises, durant ces dernières années, dans les collectivités locales. C’est mon troisième mandat de maire. Je suis également président de la communauté de communes du Mont d’Or et des Deux Lacs. Par mon expérience et le suivi des dossiers, je sais qu’il existe encore un cran au-dessus pour développer le territoire et protéger notre ruralité.

Géraldine Tissot-Trullard, vous formez un binôme avec Gérard Dèque. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Géraldine Tissot-Trullard. J’habite la région depuis deux ans environ. J’ai assuré la fonction de cadre commercial dans l’agroalimentaire pendant plus de dix ans. J’ai également été chef d’entreprise. Dans le domaine associatif, j’ai assuré la présidence d’une association de chefs d’entreprise. Au cours de ma carrière professionnelle, j’ai travaillé avec le Conseil Général et le Conseil Régional de Bourgogne. Je mettais en application les directives des élus. Désormais, j’ai envie d’être décisionnaire sur certains projets.

Vous vous présentez sans aucun soutien politique. Pourquoi ce choix ?

Gérard Dèque. C’est un choix. L’image que donne les partis politiques ne correspond plus du tout à ce que les Français attendent. Aujourd’hui, on voit la montée des extrêmes. C’est le retour logique d’une politique d’opposition systématique à ce que fait la droite ou la gauche. On ne construit pas beaucoup avec cela. J’aime bien la métaphore de Frédéric Lefebvre, un député UMP, qui dit que les partis politiques ressemblent à deux équipes qui s’affrontent dans un stade de France où il n’y a presque plus de spectateurs, et qui, en plus, font de l’anti-jeu. Aujourd’hui, il faut se dédouaner des partis politiques qui vous dictent une politique nationale, qui ne va pas du tout avec la réalité du terrain.

Que vous inspire ce territoire, qui concentre des problématiques différentes ? 

Gérard Dèque. Je vais me placer en fédérateur d’un territoire, qui est découpé en plusieurs activités. Il faudra être présent sur le terrain. C’est vraiment une obligation que l’on va se donner. C’est au contact de nos concitoyens que l’on ressent le territoire. C’est un travail important que le conseiller départemental devra faire.

Quelques mots sur votre projet ? 

Gérard Dèque. Il y a des champs d’action comme l’agriculture, avec ses AOC, que l’on doit protéger. C’est une activité qui n’est pas délocalisable, tout comme le tourisme d’ailleurs. Il y a aussi les voies d’accès. Aujourd’hui, nous nous trouvons enclaver dans notre territoire avec la RN 57. Je pense qu’il y a des choses à faire sur ce point. Sans oublier, la solidarité qui est une compétence obligatoire. Nos grands thèmes porteront sur la fédération de notre territoire, l’aide aux entreprises, en améliorant les voies de communication et le très haut-débit, et le maintien de nos activités indélocalisables. C’est indissociable.