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Train : 1ère Assemblée Générale de la FTJA à Frasne

Ce mardi, pour la première fois de son histoire, la fédération du Transjuralpin organisait son assemblée générale à Frasne. Cette rencontre a permis de dresser le bilan de l’année écoulée et de porter une première évaluation sur l’offre de substitution TGV, mise en place après la suppression de la ligne TGV Lyria Berne – Paris, via Neuchâtel et Pontarlier.

Rappelons que depuis le 15 décembre dernier, une nouvelle organisation a été mise en place. Concrètement, des trains RegioExpress permettent d’atteindre 3 fois par jour le TGV Lyria à Frasne, plus une fois supplémentaire grâce à un bus Mobidoubs. Au total, ce sont quatre liaisons quotidiennes, aller-retour, qui sont proposées au départ de Pontarlier, matin, midi et soir, avec des correspondances garanties entre les trains RegioExpress et les TGV Lyria. « Nous ne sommes pas passés loin d’une catastrophe. C’est quand même un succès que les élus ont obtenu à force de se battre continuellement Â» explique Pascal Vuilleurmier, le Président de la FTJA. Pour l’heure, le responsable est rassuré, mais il convient qu’il faut être vigilant et « prouver sans cesse que cet axe transfrontalier est vital Â». Philippe Alpy, Maire de Frasne, est également optimiste. « Au regard de la vie économique du ferroviaire aujourd’hui, on ne peut qu’être satisfait des aménagements actuels. Aujourd’hui, nous n’aurions pas obtenu les mêmes conditions qu’il y a un an Â». L’édile du Haut-Doubs est rassuré. « Les éléments partagés par Alain barbey ( Président de Lyria) témoignent d’une très bonne santé et rentabilité de cette ligne. Les éléments que nous avons partagés jusqu’en vision 2020 sont bons Â» explique t’il.

Et l’avenir ?

Alain Barbey le reconnaît néanmoins « il y a des défis à venir mais qui ne remettent pas en cause la desserte. Il faudra cependant trouver des solutions à ce moment là Â». Aujourd’hui, le consortium Lyria a compris qu’il était important d’échanger et de travailler avec les élus locaux avant de prendre des décisions qui peuvent engendrer des conflits. « Quand on communique et quand on échange en toute franchise, je crois que c’est la meilleure solution pour avancer Â» conclut-il.