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Pontarlier / Réforme des rythmes scolaires : Un contenu encore à travailler

A Pontarlier, la réforme des rythmes scolaires se met en place. La ville vient de dévoiler son organisation du temps scolaire pour la prochaine rentrée des classes. Pour l’heure, majorité et opposition n’ont pas de divergences sur le sujet. Néanmoins, les propositions en termes d’animations et d’activités restent insuffisantes et à travailler. La réflexion a été confiée aux Francas du Doubs. Rencontre avec l’élue socialiste pontissalienne Karine Grosjean.

« Je trouve cela positif. On part d‘une situation ou l’offre périscolaire est quasi nulle. A une nouvelle offre, bien construite et bien pensée » explique Karine Grojean . Rappelons que les élus de la capitale du Haut-Doubs ont choisi de planifier la demi-journée supplémentaire d’école le samedi matin. Ainsi, en septembre prochain, les enfants auront neuf demi-journées de cours par semaine. De 8h15 à 11h30 et de 13h45 à 15h45, les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis. Et de 8h15 à 11h15, le samedi matin. Dans ce cadre là, la municipalité a la charge d’organiser des temps d’accueil périscolaire en semaine. Cette prise en charge des enfants a été confiée à l’association des Francas, qui gère actuellement la cantine scolaire.

Garderie ou réel temps éducatif ?

Pour l’heure, si les grandes lignes du projet ont été définies, le contenu reste assez vague. « Pour le moment, nous avons un cadre qui, il me semble, est sécurisant à la fois pour les parents et les enfants. Nous avons une structure, en l’occurrence les Francas, qui va intervenir et chapoter toute l’offre périscolaire. Mais il est vrai qu’en termes de contenu, on ne peut que progresser. Il est bon que tout le monde prenne ses marques et que la machine se rôde. Quand elle aura trouvé son rythme de croisière, nous l’enrichirons. En tout cas, je veillerai à cela » précise Karine Grosjean. A ce jour, quatre thèmes ont été définis : le sport, les arts et la culture, les médias et la vie citoyenne. Seules dix associations pontissaliennes ont répondu aux sollicitations de la ville de Pontarlier pour participer à ce projet éducatif. Ce qui est jugé insuffisant. Il n’empêche que le programme proposé devra être intéressant s’il veut trouver son public et répondre aux exigences du ministère de l’éducation nationale. Toutes les sept semaines, Marie-Claude Masson, adjointe au Maire de Pontarlier, en charge de l’éducation, validera les activités proposées par l’association responsable. Des prochaines rencontres sont d’ailleurs prévues avec les clubs qui souhaitent s’investir. Affaire à suivre.