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Métabief / Trail du Mont d’Or : Les organismes mis à rude épreuve

Ce samedi après-midi, l'Olympic Mont d'Or organisait la deuxième édition de la montée du Monrond. Un parcours de 2 kilomètres avec un dénivelé de 400 mètres. Autant dire que les organismes ont souffert. Une soixantaine de compétiteurs ont pris le départ à Métabief.

Parmi eux des adeptes de ce type d'épreuves mais aussi des fondeurs, qui profitent de l'été pour parfaire leur préparation physique en vue de la prochaine saison de ski. Chez les filles la victoire est revenue à Laure Coste, originaire de Oye et Pallet, qui s'est imposée en 21'25 minutes. Chloé Blanc termine, très éprouvée, sur la deuxième marche du podium (21'32). La troisième place revient à Céline Cervek, qui avait fait le déplacement d'Orléans. Chez les hommes. Sacha Devillaz du team trail Salomon arrive en tête (16'52) et bat le record de l'an dernier (17'49). Le combiné Geoffrey Lafarge est second (17'08). Il devance le haut-doubiste, Jules Tissot (17'39). Le trail du Mont d'Or se poursuit demain avec trois parcours : 16, 25 et 43,5 kilomètres.

Quelques réactions

Sacha Devillaz ( vainqueur de la Montée du Morond) : « Pendant l'épreuve, on ne pense à rien. On va à fond tout le long. On débranche le cerveau ».

Geoffrey Lagarge : « Je suis satisfait de mon résultat même si je dois me contenter de la deuxième place. Les courses de ce type sont assez particulières. Celle-ci est variée dans sa configuration. Cela nécessite de savoir courir et de changer de rythme. Le physique est important. Tout comme le mental».

Jules Tissot ( jeune fondeur – Originaire de Saint Antoine) : « C'est ma deuxième participation. C'est parti assez fort. J'ai très rapidement eu mal aux jambes. Heureusement, sur le plat, la douleur s'est estompée. La fin de la course se joue dans la tête. Ca fait super mal».

Jason Drezet ( jeune fondeur – Originaire de Labergement-Sainte-Marie) : « C'était très dur. C'est la première année que je la fais. Quand je suis arrivé au sommet, je ne pouvais plus rien faire. Ensuite, on récupère. A présent, ça va beaucoup mieux ».