Choix du secteur :
Se connecter :

Lebranchu à Besançon : un projet de loi sur la réforme territoriale débattu en octobre

Entre 12 et 25 milliards d'euros. C'est le montant annuel que pourrait économiser l'Etat en supprimant les départements et en fusionnant certaines régions. C’est ce qu’affirme André Vallini, le nouveau secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale. Ça tombe bien, il était justement (une fois de plus) question de la fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté ce mercredi après-midi au conseil Régional de Franche-Comté à Besançon.

La ministre de la décentralisation, de la réforme de l’Etat et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, est venue à Besançon, pour soutenir la démarche de rapprochement engagée par Marie-Guite Dufay et François Patriat. Lors d’une conférence de presse cet après-midi, à laquelle assistait aussi le maire de la capitale comtoise Jean-Louis Fousseret, Marylise Lebranchu a botté en touche lorsque la question des économies réalisées à l’échelle régionale lui a été posée. « Nous ne sommes pas dans le chiffrage pour l’instant. Il s’agit avant tout de définir la meilleure stratégie pour fournir aux régions les outils pour la croissance et l’emploi Â», a précisé la ministre.

Le référendum pas d'actualité

Deux projets de loi seront présentés pour mettre en place la réforme territoriale. Un premier sur les compétences des régions sera discuté au parlement sans doute en octobre, après les élections sénatoriales du mois de septembre. Le second, qui concerne la cartographie des futures régions, arrivera ensuite mais il concerne le ministère de l’Intérieur. Quant à la question du référendum que réclament de nombreux opposants à cette réforme, elle ne semble pas d’actualité. « Je ne suis pas sure que ça vaille le coup Â», a expliqué Marylise Lebranchu.