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Meurtre de la Rivière Drugeon : La famille Varlet toujours dans l’incompréhension

Neuf mois après le drame survenu en août dernier à la Rivière Drugeon, la famille d’Aurelia Varlet n’a pas encore toutes les réponses à ses nombreuses interrogations.

Rappelons les faits. Le 15 août dernier, vers 11h30, une jeune femme est retrouvée sans vie au domicile de son ex-compagnon. Alors qu'elle était venue lui dire qu’elle le quittait, Didier Grosjean, 53 ans, père de quatre enfants, la roue de coups. La victime ne survivra pas à ses blessures. Le tortionnaire se donnera également la mort. Aurélia sera retrouvée avec le visage très abîmé. Sur place, les enquêteurs découvrent des traces de lutte, des touffes de cheveux et une arme. L'autopsie révèle qu'une balle s'est localisée dans le dos de la victime. Une deuxième est constatée à hauteur de la carotide.

Une plainte contre l’état

La famille ne comprend toujours pas pourquoi cet homme qui avait commis des violences graves, notamment sur son ex compagne, n’a jamais été inquiété. « Aucune suite n’a été donnée à des plaintes qui avaient été déposées. Il y a eu des menaces, des séquestrations, une course poursuite en voiture, une histoire dans un amphithéâtre en plein partiel » explique Giovanni Varlet, le frère de la victime. Suite à « ces négligences », une plainte sera prochainement déposée par la famille contre l’état. « On aurait fait le quart de ce que cet homme a fait, on serait déjà derrière les barreaux » s’insurge Mr Valet. Devant ce constat accablant, pour les proches de la jeune victime, Didier Grosjean a sans doute bénéficier d’une protection particulière, qui lui a permis d’obtenir cette impunité. « Ma famille est persuadée qu’il était protégée par quelqu’un. C’est pas possible de n’avoir jamais été en garde en vue avec tout ce qu’il a fait ».

« Nous n’avons jamais rencontré le Procureur de la République »

« Le Procureur a été complètement silencieux vis à vis de nous. Je m’attendais à avoir un rendez-vous, un mot ou un simple geste pour nous expliquer la situation. Mais rien du tout. De toute façon, je ne compte pas en rester là. Cette affaire ne restera pas au fond d’un tiroir » promet Giovanni Varlet.

Le 9 juin prochain, le magazine « Crimes » de Jean-Marc Morandini reviendra sur cette affaire. L’émission sera également rediffusée en deuxième partie de soirée le 16 juin.