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Touillon et Loutelet : Les interrogations de la famille du forcené

Dans l’édition de ce dimanche matin du journal « Le Progrès Â», la famille du forcené, originaire de Salins-les-Bains, s’interroge sur l’épilogue de ce drame.

La mère et les frères et sÅ“urs de Patrick Fumey, abattu par le GIGN, mercredi dernier, à Touillon et Loutelet,  veulent comprendre ce qui s’est passé ce mercredi après-midi dans le Haut-Doubs. Interrogée par nos confrères, sa famille décrit « un homme qui n’aurait jamais fait de mal à personne Â». Tout en admettant que le quinquagénaire « ne s’est jamais remis de sa séparation avec sa femme Â».

L’attitude du GIGN

Dans cet article, ses proches expriment également leur incompréhension quant à la manière avec laquelle le GIGN a réglé cette affaire. « On ne comprend pas pourquoi le GIGN n’a pas attendu un peu. Il aurait fini par se calmer ou s’endormir, car il avait bu» expliquent-ils à Serge Dumont du journal « Le Progrès Â». Et de compléter « Il y avait plus de gendarmes que d’habitants. Tous ça pour un homme retranché chez lui avec une arme, mais sans otage Â». La famille a l’impression d’avoir été complètement mise de côté par les forces de l’ordre. « Ils ont voulu régler l’affaire rapidement Â» ajoute l’un d’eux.

Rappel des faits

Mardi dernier, un plâtrier de 52 ans, père de trois enfants, tous majeurs, se retranche chez lui et tire plusieurs coups de feu en direction de sa voiture et d’une poubelle. Un important dispositif de gendarmes se met alors en place et quadrille son habitation, en attendant l’arrivée du GIGN. Un périmètre de sécurité est également établi. Mercredi après-midi, alors que les gendarmes tentaient, une nouvelle fois, d’entrer en contact avec le quinquagénaire, ce dernier fait usage de son arme. Un tireur, qui avait pour mission de protéger ses collègues, riposte et le touche mortellement. Selon les autorités, les négociateurs de la gendarmerie n’ont jamais réellement pu échanger avec lui durant ces deux jours de présence. Selon le Capitaine Guériault de la gendarmerie du Doubs, « Toutes les tentatives de négociation ont échoué Â».