C’est en ces termes qu’il convient d’évoquer les résultats obtenus par la majorité présidentielle aux élections municipales. La raclée pressentie dimanche dernier s'est bel et bien confirmée hier soir.
La Franche-Comté ne déroge pas à la règle. En 2008, la gauche détenait 24 des 42 villes de plus de 3.500 habitants. A l’issue du scrutin d’hier, elle n’en a plus que 12 contre 30 pour la droite. Dans la région, le PS perd Montbéliard et Belfort au profit de deux UMP, Marie Noëlle Biguinet dans la cité des Princes, et Damien Meslot dans la ville de Jean-Pierre Chevènement. Dans le Pays de Montbéliard, la gestion de l’agglomération devrait être assurée par la droite. Le Député UMP du Doubs, Marcel Bonnot, devrait en être son président. Rappelons par exemple que lors du 1er tour, Dole ou encore Lons le Saunier avaient changé de majorité.
On notera également qu’à Saint-Claude, le duel entre le divers droite Jean-Louis Millet et le communiste Francis Lahaut a tourné en faveur du premier. Pour Mr Millet, « l’injustice » qu’il avait connue en 2008 est effacée. Le nouveau conseil municipal de Saint Claude devrait être installé vendredi prochain.
Besançon reste à gauche
En revanche. La vague bleue n’a pas déferlé sur Besançon… Jean-Louis Fousseret peut se considérer comme un rescapé. Le maire sortant a été réélu pour un troisième mandat, avec 47,3% des suffrages soit un peu plus de 1.100 voix d’avance sur le candidat UMP-UDI-Modem, Jacques Grosperrin. Le candidat FN Philippe Mougin arrive loin derrière en troisième position. 42 élus de la liste Fousseret, 12 de la liste Grosperrin et 2 de l’équipe du frontiste Philippe Mougin composent le nouveau conseil municipal bisontin.
