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Municipales 2014 / Frasne : Rencontre avec Philippe Alpy

Philippe Alpy, Maire de Frasne, a décidé de briguer un nouveau mandat à la tête de la commune du Haut-Doubs. On se dirige sans doute vers une réélection du Maire sortant puisqu’aucune liste ne devrait l’affronter dans cette campagne. Philippe Alpy, engagé également dans la vie associative, a fait connaître tardivement sa décision. Nous l’avons rencontré.

Pourquoi avez-vous choisi de faire connaître votre décision aussi tardivement ?

On s’est inscrit dès le départ dans une action sur le long terme. On a toujours évoqué lors des échanges avec la population qu’on s’inscrivait dans une démarche de continuité. Par respect pour les équipes qui travaillent, nous n’avons pas souhaité faire de déclaration péremptoire pour annoncer notre nouvelle candidature.

Vous avez baptisé votre liste ‘vivons Frasne Â». Sur les 19 candidats présentés, sept ont déjà exercé au moins un mandat. Des jeunes viennent enrichir votre nouvelle équipe. Comment s’est déroulée la composition de cette formation ?

Très facilement. Les sept qui repartent sont les adjoints et des conseillers très motivés. Les nouveaux sont des gens que l’on a rencontrés tout au long de notre travail pendant le mandat. J’ai eu le plaisir de constater qu’il avait été assez facile de constituer cette liste. Nous avons rencontré des gens volontaires, qui avaient envie de s’inscrire dans la démarche que je leur proposais. Cela donne une motivation supplémentaire. Il est important de pouvoir s’entourer de gens responsables et en capacité à porter des projets.

Vous parlez de volontariat. L’étiquette politique a donc très peu d’importance à vos yeux ?

Si on veut des territoires vivants, quand on constitue une liste pour une commune comme Frasne, on fait abstraction de nos idées politiques. Ce qui nous motive, c’est le bien vivre à Frasne.

Continuerez-vous à attacher de l’importance à l’économie ?

Il est important de mener des actions qui permettront de conforter l’emploi sur nos territoires. C’est ce qui fait la vitalité de nos espaces de vie. C’est à nous de nous prendre en main. Sur ce point, je pense que l’on clôture ce mandat en ayant assumé pleinement nos engagements dans le domaine économique, avec toutes les critiques que cela représentent.

Vous donnez l’impression d’être un maire qui mouille la chemise. Votre mandat a été marqué par des combats importants dans les domaines du transport ferroviaire et de l’emploi. Ce n’est pas facile d’être en première ligne ?

C’est vraiment passionnant d’être élu quand on peut apporter sa contribution, avec les autres collègues, à l’aménagement de notre territoire. L’aménagement de notre territoire dépend de notre engagement. Il ne dépend pas d’une administration qui penserait pour nous. Les élus doivent être volontaires sur leur territoire. Ensuite, à l’administration bisontine ou parisienne d’accompagner cette démarche. Il faut rien attendre d’en haut. A nous, de nous inscrire dans une volonté d’aménager le territoire. La guerre du train en est la preuve.