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Rivières : Les pouvoirs publics au chevet du Dessoubre

Ce lundi, à quelques semaines de la prochaine conférence sur la Loue, la Préfecture et le Conseil Général du Doubs ont invité les différents acteurs concernés par la protection de nos rivières à échanger sur la situation de celles-ci. Les discussions ont porté sur l’état des rivières francs-comtoises, et notamment du Dessoubre, dont une importante mortalité piscicole a été observée ces dernières semaines. Il a également été proposé des actions, à mettre en place ou à renforcer, pour préserver toujours et encore nos cours d’eau. Rappelons que depuis trois ans, le Conseil Général du Doubs s’est lancé dans une vraie dynamique de protection de nos rivières. « Ce n’est bien sûr pas suffisant. Nous devons aller encore plus loin et plus vite Â» explique Claude Jeannerot.

Des causes multifactorielles

Si certaines actions sont menées avec le milieu agricole, le Préfet du Doubs et le Président du Conseil Général du Doubs rappellent que les causes de la pollution de nos rivières sont multifactorielles. Dans les prochains jours, le Conseil général établira avec la chambre d’agriculture un ensemble de mesures qui porteront notamment sur l’épandage. Une attention toute particulière sera portée sur la modernisation des bâtiments d’élevage, sur l’amélioration du fonctionnement des stations d’épuration et sur la sensibilisation de la population pas toujours très respectueuse de l’environnement.

Renforcement des contrôles.

Le Préfet ne le cache pas. « Ces dernières semaines, j’ai demandé aux services de l’état d’engager des contrôles Â». Tout d’abord, des analyses et des prélèvements ont été effectués pour apprécier la qualité de l’eau « pour mieux comprendre les facteurs qui peuvent expliquer cette dégradation de l’eau dans le Dessoubre et la mortalité des poissons Â» précise Mr Frattaci. Par ailleurs, dans le même temps, le représentant de l’Etat a missionné la police de l’eau pour que des contrôles soient effectués dans des exploitations agricoles ou des stations d’épuration. Stéphane Fratacci le rappelle « toutes formes de mauvaises pratiques seront sévèrement punies. Il est de notre responsabilité de nous assurer que ceux qui ont des responsabilités au regard de l’environnement respectent leurs obligations  Â». conclut-il.