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Procès du Café du Théâtre : retour sur la seconde journée d'audience

Le procès du Café du Théâtre à Besançon se poursuit devant les assises du Doubs. Au second jour d’audience, hier, les débats ont surtout porté sur la personnalité de l’assassin présumé du gérant du bar. Le jeune homme de 24 ans continue d’affirmer avoir agi par vengeance, après avoir été violé par la victime. L’étau se resserre aussi autour de l’homme accusé de proxénétisme aggravé.

Gijbels décrit comme calme et non violent

Séquence émotion ce mardi en fin de matinée lorsque la petite amie d’Arnaud Gijbels est appelée à la barre. Elle décrit quelqu’un de calme et de respectueux, qui n’a aucune tendance à être violent. Les deux protagonistes se sont rencontrés en 2011, la jeune femme est alors étudiante... et leur relation semble sérieuse. “C’est la femme avec qui je veux faire ma vie, et je l’aime” déclare calmement l’assassin présumé depuis le box des accusés. Dans l’après-midi, plusieurs personnes de l’entourage d’Arnaud Gijbels sont entendues. Notamment des jeunes qui avaient des relations sexuelles tarifées avec les protagonistes de l’affaire...

Au fil de l’audience, l’accusé principal raconte qu’après avoir tué Pascal Legal, il s’est réfugié dans l’alcool et le cannabis, avec des amis... Honteux, il voulait oublier les relations homosexuelles qu’il avait eues et cachées à ses proches.  Deux témoins ont par ailleurs affirmé que Marouane Chkarmi, l’autre prévenu, percevait bien de l’argent en échange de rencontres de la part du gérant du café... De quoi apporter du crédit aux accusations de proxénétisme aggravé.