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« Il faut que les frontaliers arrêtent de se plaindre »

Ces propos ont été tenus par un travailleur frontalier et par certains salariés français à notre rédaction. Ils n'en peuvent plus d'entendre les frontaliers se plaindre de leur situation. Christophe, qui apparaît comme un ovni au milieu de ses camarades frontaliers, pense qu'il y a des gens qui sont beaucoup plus mal lotis qu'eux et qui ne se plaignent pas constamment.

Selon lui, la réforme du Droit d'Option ne va pas ruiner les frontaliers. Ce père de famille a fait les calculs. Pour un couple, qui travaille en Suisse, avec deux enfants, la majoration serait environ de 150 euros par mois. « Ce n'est quand même pas dramatique » commente t'il. Et de compléter « le coût de l'augmentation de la vignette automobile de l'autre côté de la frontière me fait réagir également. Il faut remettre l'église au centre du village. 60 francs d'augmentation, cela représente 5 francs suisses par mois. Sur un salaire de frontaliers, ce n'est pas la mer à boire ». Pour Christophe, comme pour d'autres, les problèmes de circulation, qu'il rencontre chaque dans la côte de Goumois ou de Biaufond, ne sont pas plus intolérables que ceux que vivent quotidiennement ses collègues français qui traversent la côte de Maîche pour aller travailler à Montbéliard et « gagner un SMIC».

 Le débat est donc ouvert entre frontaliers. Affaire à suivre.