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Pontarlier : La famille, des amis et des inconnus ont rendu un dernier hommage à Julien Bideaud

Entre 250 et 300 personnes ont participé ce dimanche après midi, à Pontarlier, à la marche blanche, organisée en hommage à Julien Bideaud.

Ce jeune homme de 26 ans a été mortellement poignardé, il y a une dizaine de jours, sur un parking, dans le quartier du Bois de Doubs. Dans le cortège, se trouvaient de la famille, des proches et des inconnus, touchés par le drame que vit la famille de ce jeune père pontissalien. « Le drame s’est passé à une centaine de mètres de mon immeuble. Je ne tolère pas ça. Je n’accepte pas. Ca ne doit pas se reproduire. Je suis inquiet. On ne se sent plus en sécurité à l’extérieur» explique Jean Pierre.

Des soutiens dignes

Partis de la Place d’Arçon, le cortège a traversé le centre ville avant de se diriger vers la Mosquée ou de très nombreuses roses bleues et blanches, aux couleurs de l’Olympique de Marseille, le club préféré de la victime, ont été déposées. Dans le plus grand silence, les 300 personnes présentes ont rendu à Julien Bideaud un vibrant et bouleversant hommage. « L’objectif est de marcher en paix en hommage à mon petit frère Â» explique Nathalie, sa SÅ“ur. « Ca peut arriver à n’importe qui. Il a croisé un psychopathe et sa vie s’est arrêtée là Â» ajoute la jeune femme. Malgré sa tristesse et sa souffrance, Nathalie apprécie la présence de tous ces nombreux soutiens. « Mon frère a toujours été apprécié par tout le monde. Il a toujours été prêt à rendre service. On se rend vraiment compte qu’il était apprécié. Ce sont tous ses amis qui sont là aujourd’hui Â».

Colère contre la police

Pour Nathalie, sa grande sÅ“ur, cette mort est d’autant plus dure à accepter « qu’elle aurait pu être évitée Â». « Ce n’est pas comme un accident de voiture, où c’est la fatalité Â» explique t’elle. Et de compléter «  Maintenant, c’est un combat qui s’annonce avec la justice. Tous les jours, on apprend des nouvelles choses Â». Nathalie, comme Hassan et de nombreuses autres personnes en veulent énormément à la police. « Comment se fait il qu’ils sont intervenus chez lui le mardi soir et qu’ils n’ont rien fait, alors qu’il ( ndlr : l’agresseur présumé) était interdit de séjour à Pontarlier ? Nous sommes écÅ“urés par ce système. Nous sommes en colère contre la police Â» ajoute la jeune femme.

Rappelons que sur le plan judiciaire de nombreuses zones d’ombre animent encore ce drame. Le meurtrier présumé est actuellement incarcéré. Il a été mis en examen pour « homicide volontaire Â». Il nie toujours les faits. Cette individu, âgé de 27 ans, est défavorablement connu de la justice pour des faits de violence.