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Doubs : Familles Rurales pose le problème de la réforme des rythmes scolaires

A l’heure de la mise en place des rythmes scolaires, Familles Rurales du Doubs a décidé d’accompagner son réseau local d’associations et les mairies partenaires dans la mise en place de cette réforme. C’est la raison pour laquelle, une réunion s’est tenue dernièrement à Valdahon. Les responsables bénévoles et salariés des 55 associations ou sites du département, des élus locaux et des représentants de la caisse d’allocations familiales, de l’éducation nationale et du conseil général étaient conviés à cette rencontre. Soit environ 150 personnes. A l’issue de cette réunion, les interrogations sont encore nombreuses. Alors que d’ici le 15 novembre des propositions concrètes doivent être formulées aux responsables de l’Education Nationale.

Respecter les rythmes de l'enfant

Animée par Gil Grosperrin, directeur adjoint de la fédération départementale des Familles Rurales du Doubs, cette soirée a permis d’évoquer différentes problématiques et cas concrets qui posent problème pour la mise en place de cette réforme, dont l’application définitive est programmée pour septembre prochain. A Familles Rurales, professionnels et bénévoles s’interrogent notamment sur l’interprétation et l’application des circulaires ministérielles, l’organisation des transports scolaires, la mise à disposition de locaux et de personnels et le respect des rythmes de l’enfant. En tant que représentant du mouvement familial, la structure souhaite que soit également prise en compte l’organisation personnelle des familles (travail, garde et accompagnement des enfants). « Cette réforme pose pas mal de contraintes. Les nouveaux rythmes doivent contribuer à l’amélioration de la journée scolaire de l’enfant Â» conclut Mr Grosperrin.

Une mesure payée par les familles ?

« Nous n’avons pas encore la lisibilité du coût réel de cette mesure. Nous travaillons avec des communes rurales qui ont des petits budgets et pour lesquelles il n’est pas toujours évident de gérer le quotidien Â» reconnait Mr Grosperrin. Autre point sur lequel sera vigilante Famille Rurales, le coût que représentera cette réforme pour les familles. « Nous craignons que cette mesure soit fatalement prise en charge financièrement par les familles d’une manière directe ou indirecte. Soit par le paiement de l’activité supplémentaire. Soit au travers de l’augmentation des impôts locaux puisque les communes, qui éprouvent des difficultés à obtenir des dotations supplémentaires, vont répercuter cette prise en charge par ce biais là».