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Pontarlier / 13ès Absinthiades : Rencontre avec des collectionneurs

Tout au long de ce week end, Pontarlier, capitale économique de l’Absinthe, accueille la 13è édition des Absinthiades. De nombreuses animations rythment cette manifestation. Parmi celles qui ont attiré notre attention, le salon des collectionneurs.

Cette année, ils sont environ une dizaine à avoir fait le déplacement, parfois de très loin, pour vendre leur trésor. Sur les étales, on trouve des articles divers et variés. Le matériel nécessaire à la consommation du fameux breuvage ( fontaines, cuillères, pots, verres, bouteilles…), mais aussi des affiches publicitaires, des cendriers, des grattes allumettes et des livres d’époque. Les prix sont aussi variés qu’il y a de choix. Si certaines choses se vendent à 5 euros, d’autres peuvent atteindre la coquette somme de 1000 euros. D’ailleurs, ce ne sont pas toujours les objets les plus imposants qui coûtent le plus cher. « Cela dépend surtout de la rareté » nous a confié l’un des exposants. « Certaines cuillères, sorties à des dizaines de milliers d’exemplaires, ne sont vendues qu’à 10 euros. Alors que d’autres, beaucoup plus rares, sont plus onéreuses Â» explique cet exposant. Parmi le public présent, certains, à l’image de ces collectionneurs américains, n’hésitent pas à faire un très long voyage pour visiter ce salon.

Des objets récoltés à travers le monde

« Il pouvait exister jusqu’à une cinquantaine d’absinthes. Alors, pour se différencier, les distillateurs n’hésitaient pas à se démarquer en imaginant toute sorte de produits publicitaires avec des graphismes et des approches différentes» explique Pierre, qui est présent chaque année à Pontarlier. S’il est avéré qu’un nombre important d’objets a été acheté et dégoté dans la capitale du Haut Doubs, les collectionneurs présents reconnaissent également qu’ils sillonnent toute la France, et parfois même l’étranger, pour trouver le produit rare. Malgré les années qui passent, ces passionnés arrivent encore à trouver la perle rare. « Il faut se tenir au courant. Il y a toujours des nouveautés qui sortent des caves et des greniers, des produits que l’on ne connaissaient même pas» reconnait ce passionné. Avant de compléter «  il faut passer par différents circuits. Celui des salons ou des bourses spécialisés est intéressant Â». Pour conclure, précisons que ces petits trésors, qui font partie intégrante de notre patrimoine, sont répertoriés dans des ouvrages réalisés par Marie Claude Delahaye, historienne de l’Absinthe.