L’agriculteur, qui avait injecté des produits dans un tank à lait chez son rival à Bouverans, sera prochainement fixé sur son sort. Ce lundi, le procureur de la République a requis cinq mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. La justice a mis sa décision en délibéré au 9 septembre prochain.
Par vengeance, selon les versions des protagonistes et de leurs avocats, l’homme aurait introduit du lait fermenté ou des antibiotiques dans le contenu à plusieurs reprises. C’est une caméra de surveillance, placée par la victime dans son exploitation, qui a permis d’identifier l’individu.
La fruitière de la Rivière Drugeon qui ramassait le lait a estimé ses pertes à 45.000 euros.