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Haut Doubs : Formation transfrontalière dans le domaine de l’horlogerie.

Ce mardi matin, le Greta du Haut Doubs recevait les 26 candidats engagés dans une formation horlogère. Les résultats sont au rendez vous. Toute la classe a obtenu son CAP et le certificat d’opérateur en horlogerie de la convention patronale de l’industrie horlogère suisse. Cette formation transfrontalière mise sur pied par les autorités et les milieux horlogers français et suisses, sous l’égide de la Conférence Transfrontalière (CTJ), engageait le Conseil Régional de Franche Comté, Pôle Emploi, le service de l’emploi du canton de Neuchâtel, la convention patronale de l’industrie horlogère suisse, la chambre française de l’horlogerie et des microtechniques et le ministère de l’éducation nationale. 

Une formation professionnelle de 9 mois 

Lancé en octobre 2012, et dispensé à Morteau, ce temps de formation s’adressait à des personnes françaises et suisses à la recherche d’un emploi. Il a permis à ces apprentis d’appréhender les rudiments du métier comme le réglage et le montage de mouvements  et la vérification et le contrôle de l’état des pièces, les fonctions et les performances d’un mouvement.  La majeure partie de ces neufs mois d’apprentissage s’est déroulée au centre de formation. Cependant, un stage de six semaines s’est tenu en entreprise de l’autre côté de la frontière. Les jeunes ont alterné cours pratiques (21h par semaine) et théoriques. Pour certains, une remise à niveau en français, mathématiques  et anglais était également au programme. 

Un emploi en Suisse 

Dans leur grande majorité, ces jeunes diplômés souhaitent rapidement trouver un emploi, de préférence de l’autre côté de la frontière. Si les propositions salariales suscitent de l’intérêt, force est de constater également que les offres sont plus nombreuses chez nos voisins suisses. « La Suisse est un eldorado. Il ne faut pas se le cacher. Cependant, à l’image de la société Péquignet à Morteau, il y encore quelques bonnes boîtes en France » explique Margaux. Après les traditionnelles vacances horlogères, entre le 15 juillet et le 15 août, ces futurs professionnels  se lanceront dans la recherche d’un emploi où éventuellement se renseigneront pour  approfondir leurs connaissances en la matière. « C’est une passion. Cela faisait trois ans que j’essayais d’investir ce secteur d’activité. Je pense qu’il y a également possibilité d’évoluer encore. En ce qui me concerne, je compte bien poursuivre dans cet élan  » explique Ludovic, très heureux d’avoir décroché ces premières qualifications.