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La nouvelle municipalité bisontine s’est engagée à prendre le dossier à bras le corps. Tout n’est pas encore réglé, mais en cette première année de mandat, elle est parvenue à ouvrir plus de 300 nouvelles places dans les cantines bisontines. Alors qu’il y a quatre ans environ, près de 500 enfants se trouvaient sur la touche, en septembre prochain, ils ne seront plus que 179. A Besançon, sur les 8400 écoliers que comptent la ville, 4800 mangent à la cantine chaque jour.

Consciente que la situation n’est pas encore totalement satisfaisante, la Ville de Besançon continue de réfléchir à la meilleure des organisations  pour trouver la solution qui assurera la meilleure prise en charge  des enfants. Chaque jour, la ville assure la distribution de 5.500 repas. Une très grande partie d’entre eux  est assurée par la cuisine centrale de la ville. Mais pour pouvoir accueillir un plus grand nombre d’enfants, 10% de ces menus sont confectionnés en liaison froide par un prestataire extérieur. Trois écoles bisontines sont concernées : Durer Albrecht,  Granvelle élémentaire et Chaprais.  D'ici la fin du mandat, les élus  souhaitent pouvoir accueillir au moins 70% des enfants inscrits dans les écoles bisontines au sein des cantines scolaires.

A la recherche d’animateurs périscolaires

La ville de Besançon compte 65 écoles. 800 agents sont mobilisés chaque jour. Parmi eux, des animateurs. A quelques jours de la rentrée, la ville de Besançon est à la recherche d’adultes capables d’accueillir et d’accompagner au mieux les petits bisontins, notamment pendant la pause méridienne. 50 postes sont encore à pourvoir. Pour obtenir de plus amples informations, rendez-vous sur le site internet de la ville de Besançon.

L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, élue en charg de l'éducation, des écoles et la restauration scolaire

Plus que quelques jours de vacances. Le 2 septembre prochain, c’est la rentrée des classes. A Besançon, de nombreux chantiers, plus ou moins importants, sont en cours. Au total, c’est une vingtaine d’écoles qui est concernée par ces travaux d’entretien, de rénovation ou de réhabilitation. Dans une quinzaine d’entre-elles, il s’agit principalement d’un chantier lié à la  rénovation énergétique. Ainsi, la collectivité remplace  les fenêtres ou procède à l’isolation du bâtiment pour éviter les pertes d’énergie et mieux se protéger des fortes chaleurs. Autrement dit, consommer moins l’hiver et éviter les trop fortes chaleurs dans les écoles .

60 millions d’euros d’investissement sur la durée du mandat.

Pour mener à bien cet ambitieux programme, la nouvelle majorité municipale a prévu d’investir 60 millions d’euros sur la durée du mandat. Ces dépenses comprennent des interventions dans les écoles maternelles et primaires de la ville, mais également dans les crèches. En plus de cela, la ville a prévu d’augmenter le budget consacré aux plus petits travaux, comme la maintenance électrique des lieux, leur accessibilité , …  . Ainsi, il s’élève à 1,2 millions d’euros annuels, contre 1 million jusqu’à présent. A cela s’ajoute 1 million d’euros supplémentaires pour la réfection des cours d’école. A ce jeu-là, c’est l’école Brossolette et sa cour de 5000 m2 qui décroche la palme,  avec un investissement consenti de 855.000 euros. Dès la rentrée de septembre, les petits écoliers vont pouvoir bénéficier d’un nouvel endroit conçu et réfléchit pour mieux lutter contre les îlots de chaleur et permettant la mise en place  d’activités pédagogiques autour de l’écologie et de la nature. Dans un premier temps, il a fallu s’attaquer à la désimperméabilisation  des sols, avant de procéder à la création d’espaces végétalisées, dont une partie de la façade sud du bâtiment. Cet important chantier en appellera sans doute d’autres. Alors, autant dire que ce nouvel espace, dont une partie sera ouverte à la population du quartier de Montrapon,  fait l’objet de toutes les attentions.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lagarge (élu en charge de la maîtrise de l'énergie et du shéma directeur des écoles et Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, des espaces verts et de la biodiversité.

Vital été vit ses derniers instants. Lancée le 7 juillet dernier, l’édition 2021 de cette manifestation bisontine familiale et populaire touche à sa fin. Le 21 août, demain, elle fermera ses portes, avant un probable  retour l’été prochain.

Pour l’heure, difficile de tirer un bilan définitif. La Ville se laisse encore une quinzaine de jours avant de le faire. Cette année, en raison des travaux menés à la Malcombe, il a été pris la décision d’organiser l’évènement sur deux sites différents : à Planoise  et en forêt de Chailluz. Cette année de nouvelles animations ont été proposées également, comme par exemple dans les domaines de l’environnement et du sport santé. Par ailleurs, des interventions thématiques ont vu le jour. Ce qui a donné naissance à des initiations à la pratique de l’escalade, l’équitation et les activités nautiques.   Lors de ces six semaines d’animation, ce sont environ 400 personnes, des enfants et leurs accompagnateurs, qui ont fait le déplacement sur les deux plus grands sites d’accueil.

Des vacances pour tous

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir partir en vacances. C’est la raison pour laquelle, ces animations estivales sont importantes. La Ville entend bien continuer à les proposer. « L’objectif est d’accompagner tous ces enfants qui ne quittent pas Besançon. C’est une démarche très positive et intéressante, qui répond aux besoins et aux attentes des familles » explique André Terzo, conseiller municipal, délégué à l’animation sportive. D’ici quelques semaines, une évaluation de l’événement sera effectuée par le service des sports. Elle permettra de porter une réflexion pertinente sur la prestation proposée et d’en tirer des conclusions. L’apport de nouvelles disciplines semble plaire aux Bisontins.  

L'interview de la rédaction : André Terzo, conseiller municipal, délégué à l’animation sportive.

Inscriptions à distance

La Ville de Besançon se félicite également de la mise en place d’un nouvel outil numérique « sports à Besançon », qui a permis aux participants d’anticiper leur inscription à certaines activités. Car, oui, cette année, Covid-19 oblige, il a fallu assurer la sécurité sanitaire des visiteurs. D’où la mise en place d’un système d’inscription à distance, permettant ainsi de respecter les jauges instaurées.

Lors du conseil municipal du 30 septembre prochain, la Ville de Besançon proposera le versement dune subvention de 10.000 euros à l’association « Pompiers de l’urgence internationale ».

Cette ONG française de solidarité internationale porte secours aux populations dans des situations de catastrophes naturelles ou humanitaires. C’est donc dans le cadre des incendies qui touchent de nombreux pays du pourtour méditerranéen : Italie, Grèce, Turquie, Algérie, Espagne et ceux du pourtour de la mer Adriatique : Bosnie, Croatie que cette aide sera accordée.

Dans ce même communiqué de presse, Anne Vignot explique que « les conditions météorologiques : chaleurs extrêmes, faibles taux d’humidité dans l’air, très peu de précipitations, parfois en plus des vents violents, et une végétation sèche sont propices aux incendies ». Et de conclure : « Avec le dérèglement climatique lié aux activités humaines, ces périodes favorables aux incendies seront malheureusement de plus en plus fréquentes. Anticiper, s'adapter et lutter ce sont les objectifs que s'est fixés la Ville de Besançon vis à vis du dérèglement climatique. Il est urgent de changer notre modèle de société afin de ralentir le rythme de la surchauffe planétaire ».

En hommage des 60 ans du traité de l’Antarctique, la Ville de Besançon met actuellement en lumière deux clichés de l’exposition « La Banquise Sens Dessus Dessous », réalisés par le plongeur professionnel et biologiste marin Laurent Ballesta et le photographe animalier Vincent Munier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la première saison culturelle et éducative nationale consacrée aux mondes de l’Antarctique et de l’Arctique « 2021 l’Été polaire », qui  célèbre la richesse et les enjeux des mondes polaires.

Signé en 1959 par 12 pays (la France, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Union sud-africaine, l’URSS, le Royaume-Uni et les USA), puis rejoints par 42 autres États, le Traité sur l’Antarctique dispose que le « continent blanc » est réservé exclusivement aux activités pacifiques et scientifiques, dans le respect de l’environnement.

Deux clichés à Besançon

A Besançon, les deux réalisations proposées, issues d’une série de 52 photographies de grands formats qui habillent les façades des hôtels de ville de 26 grandes agglomérations jusqu’au 10 octobre, sont à découvrir sur la façade de la Mairie au 2 Rue Mégevand.

Pour Anne VIGNOT, « L’Antarctique, c’est ce continent unique, préservé de l’implantation directe de l’homme, mais impacté par le réchauffement climatique et les pollutions qui se produisent depuis les autres continents (…). Aujourd’hui, la communauté internationale doit répondre au défi de respecter les engagements pris lors de la COP21 à Paris. La planète entière est impactée par les changements climatiques et la 6e extinction des espèces ».

En raison des traditionnels travaux de maintenance du tram, des perturbations sont à prévoir sur le réseau bisontin. Des interventions sont programmées du dimanche 18 au jeudi 22 juillet, du dimanche 25 au jeudi 29 juillet et du dimanche 1er août au jeudi 5 août.

 

En raison des conditions météorologiques, qui ont entraîné une crue exceptionnelle du Doubs, qui a complètement inondé les bassins de la piscine Chalezeule et le bâtiment principal, la Ville de Besançon a décidé d’ouvrir exceptionnellement la piscine Mallarmé a compté de ce samedi 17 juillet. Et ce, durant toute la durée nécessaire aux opérations de nettoyage et de remise en service de la piscine, qui pourra durer au moins 15 jours. Cette période pourra évoluer en fonction des caprices de Damé météo.

L’ouverture de la piscine Mallarmé s’effectuera selon les modalités suivantes : Du lundi au vendredi de 12 h à 19 h 30 : 2 créneaux de 12 h à 14 h puis de 14 h 30 à 19 h 30. Samedi – Dimanche de 9 h à 17 h : 2 créneaux de 9 h à 13 h 3 0 puis de 14 h à 17 h ; Le tarif d’entrée reste inchangé à 2€. La réservation est obligatoire sur www.besancon.fr ou via l’application « Sport à Besançon ». Les clubs sportifs poursuivront leurs entrainements le matin à la piscine Mallarmé.

Un an après son élection à la tête de la ville de Besançon, Anne Vignot, la maire écologiste, a tenu une conférence de presse ce matin pour faire le point sur sa politique, sa méthode et les projets qu’elle défend avec son équipe. Les grands projets, la crise sanitaire, la sécurité, l’éducation, la sport, la transition écologique, … autant de thèmes que la Maire de Besançon a évoqué avec franchise, sincérité et détermination. A ses côtés, Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers, des ressources humaines, de l’égalité femmes-hommes, Pascale Billerey, en charge du projet éducatif de territoire, Hasni Alem, adjoint référent des quartiers Palente, Orchamps, Clairs Soleils et Vareilles et Anthony Poulin, en charge notamment des finances, de la commande publique et de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.

ANNE VIGNOT 3

Tout d’abord, Anne Vignot a conscience que sa façon de gérer la ville et d’appliquer la politique pour laquelle elle a été élue a « bousculé » les habitudes. Néanmoins, elle se félicite de cette méthode de travail, faite de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. « Avec le faible taux de participation lors des dernières élections municipales, nous devons mener une politique qui soit comprise par nos concitoyens » explique-t-elle. Et de continuer : « J’écoute. Je consulte. Je tranche ». Mme la Maire évoque « une année dense et intense », largement perturbée par la crise sanitaire. L’organisation sanitaire, ses conséquences économiques, sociales et financières ou encore le maintien des services publics et administratifs de la ville ont mobilisé pleinement les élus et les agents depuis plus d’un an.

ELISE AEBISCHER 2

La patte Anne Vignot

« Je n’ai aucun regret » explique Anne Vignot, lorsqu’on lui demande de faire un point sur cette première année aux responsabilités. Et de conclure : « Je ne suis pas une femme de regret ». L’implication de la société civile et de la population dans la vie municipale, ses choix contestés concernant le doublement de la RN57 et la Grande Bibliothèque sur le site Saint-Jacques, la création d’une convention citoyenne et d’un GEEC pour le projet d’écoquartier des Vaîtes sont assumés. L’augmentation du budget du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’une réserve sanitaire pour assurer la continuité des services périscolaire et scolaire, l’aide à la création de centres de dépistage et de vaccination, l’instauration d’une plateforme téléphonique, l’appel à l’état pour la création de postes supplémentaires de policiers nationaux pour la lutte contre l’insécurité, les trafics de drogue et les rodéos, une nouvelle convention entre la police nationale et la police municipale, l’augmentation constante du nombre de repas et de places dans les cantines scolaires, la prise en compte de la précarisation des animateurs périscolaire, la rénovation énergétique des écoles et des gymnases, la lutte contre les îlots de chaleur, le soutien aux acteurs associatifs et économiques,… font partie des grandes actions poursuivies par la nouvelle majorité municipale.

ABDEL GHEZALI 2

Poursuivre la feuille de route

La réhabilitation du quartier de Planoise, la poursuite de la déconstruction des derniers bâtiments aux 408, la création de nouvelles pistes cyclables, la modernisation des équipements sportifs, la mise en place d’un nouveau projet éducatif, engageant tous les partenaires locaux, l’accompagnement dans les quartiers populaires de la ville, … font partie des projets que la Ville poursuivra et mettra en œuvre. Une politique tournée vers « la transformation de la ville de Besançon » en ciblant les enjeux de demain.

PASCALE BILLEREY

D’autres annonces

Un travail sur la gratuité des transports urbains pour les moins de 26 ans sera engagé dès le mois de septembre. Il portera également sur le transport ferroviaire. Dès la rentrée, la majorité municipale formulera des propositions pour faire cesser les incivilités qui nuisent à la tranquillité des personnes. Enfin, lors du conseil municipal du 30 septembre prochain, Anne Vignot, suite aux différents documents qui lui ont été remis, fera des propositions concrètes pour réorienter le projet d’écoquartier des Vaîtes.

HASNI ALEM 2


Ce dimanche, les citoyens de la conférence citoyenne sur l’avenir des Vaîtes ont remis leur rapport à Anne Vignot, la Maire de Besançon. 80% des 51 participants ont donné un avis favorable, 5% ont voté contre et 15% se sont abstenus. Par ailleurs, 36% de ses membres soutiennent l’hypothèse d’aménagement sans construction de nouveaux logements et 44% soutiennent l’hypothèse d’aménagement avec construction limitée de logements.
Une chose est certaine à une très nette majorité, personne ne souhaite voir une modification profonde du quartier. Il est refusé catégoriquement l’idée de création de 500 logements neufs par an pour assurer une croissance de la population à Besançon. Si construction il doit y avoir, et en référence aux 300 logements proposés par an par d’autres études, il est signifié l’importance de réhabiliter ou transformer les logements vétustes existants, de friches artisanales, commerciales et industrielles, présents sur le quartier des Vaîtes ou plus généralement sur le territoire bisontin. Selon les représentants de ce collectif, il est primordial de « préserver et développer des espaces naturels. Et ce, en raison des enjeux environnementaux et climatiques ».

Neuf zones délimitées

Pour être le plus précis possible, les participants ont défini le quartier en neuf zones. Certaines devant être préservées « intégralement ». Si construction il devait y avoir, les nouveaux bâtiments construits devront l’être « avec un faible impact environnemental » et « des espaces verts devront être prévus ». Concernant l’école Tristan Bernard. La priorité reste le projet de réhabilitation de la structure actuelle, jugeant qu’un projet d’une telle ampleur « ne répond pas aux besoins » déclinés. Si une construction, là encore, est envisagée, elle devra s’effectuer « sur un autre périmètre ».

Suivi des préconisations

Concrètement, les membres de la conférence citoyenne demandent « qu’au cours des prochains conseils municipaux, une délégation soit présente ». Rappelons que le projet des Vaîtes sera à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Ils demandent également « à être informés de toutes les décisions juridiques et politiques qui seront prises à propos des Vaîtes ». Enfin, méfiants, ils s’interrogent « sur la réelle prise en compte de (leur) avis ». Sur ce point, Anne Vignot les a également rassurés et leur a signifiés qu’elle leur répondra tout d’abord personnellement et qu’elle s’assurera du respect du suivi de cette démarche citoyenne.

Tous étaient présents ce jeudi pour marquer symboliquement le début des travaux. Collectivités, bailleurs sociaux, et associations se sont réunis rue Van Gogh dans un premier temps, puis au théâtre de l’espace ensuite afin de donner davantage de détails sur les différentes opérations à venir. Concernant l'îlot Van Gogh/Picasso, 5 bâtiments seront détruits ces 4 prochaines semaines. Au total, ce sont 117 logements qui disparaîtront au profit d’un nouvel éco-quartier aux conditions de vie plus favorables. Des travaux à hauteur de 1,6 millions d’euros comprenant la démolition, l’accompagnement des locataires relogés, et la sécurisation du site.

Re-structuration de Planoise

C’est un des enjeux majeurs du mandat municipal d’Anne Vignot. La maire souhaite redonner de l’attractivité au quartier prioritaire de Planoise, qui souffre depuis plusieurs décennies d’une mauvaise image et d’une aggravation des problèmes d’insécurité ayant poussé les classes moyennes à partir. Une déstructuration complète des secteurs Cassin, Epoisses, et Ile de France est prévue par la mairie sur les 10 prochaines années dans le cadre d’un Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Un projet à hauteur de 183 millions d’euros qui permettra la démolition de logements sociaux dégradés, l’aménagement de la voirie et des espaces publics, l’amélioration de la qualité résidentielle, et la création d’équipements publics comme des gymnases.