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Suite à la décision du tribunal administratif de Besançon de débouter les opposants au projet d’écoquartier des Vaîtes, portant sur l’abrogation du Plan Local d’Urbanisme, la Ville de Besançon indique qu’elle a lancé  une consultation pour sélectionner  une nouvelle équipe chargée de concevoir le projet des Vaîtes.

Le communiqué de la Ville précise que « ce projet aura un caractère précurseur et devra être un véritable démonstrateur urbain de la transition écologique en conjuguant le besoin de nouveaux logements et en particulier à destination des familles et les enjeux du climat et de la biodiversité »

Un rassemblement s’est tenu ce dimanche à Moirans-en-Montagne (39). A l’initiative de cette mobilisation,  « Les Soulèvements de la Terre »,  qui voulaient sensibiliser la population sur le projet de la zone d’activité des Quarrés. A cette occasion, un temps festif était organisé.

Selon le collectif, cette terre ne doit pas se transformer en un espace économique. Le projet en vigueur doit se déployer sur environ six hectares de terrain, où des entreprises doivent s’y installer. Pour la municipalité, ce projet est « vital » pour le développement de la commune.

Une opération plus que symbolique s’est déroulée jeudi matin sur la place de la Révolution à Besançon. 476 enfants, issus de 21 écoles élémentaires de la Ville, étaient présents. A l’occasion de la végétalisation de la célèbre place du centre-ville bisontin, Anne Vignot a souhaité associer les écoliers, « les adultes de demain », à ce projet.

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Ainsi, chacun des 41 arbres plantés, place de la Révolution, aura son arbre « jumeau » dans les écoles de la cité comtoise. Leur plantation s’effectuera cet automne, Lors de cette sympathique et vivante cérémonie, chaque groupe d’écoliers s’est vu remettre un plant, qui était accompagné d’une plaque nominative, permettant ainsi de le reconnaître et de suivre son évolution sur les deux sites.

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C’est en chanson et en poésie que s’est déroulé cet évènement. Un travail a été mené en classe pour sensibiliser ces petits bisontins, qui apprécieront sans doute différemment la nature et ce qui la compose désormais.

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L'interview de la rédaction / fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts et de la biodiversité

Depuis le 31 mars 2022, Grand Besançon Métropole s’est engagé dans la mise en place d’outils de protection des zones agricoles, avec notamment la création de Zones Agricoles Protégées (ZAP) sur son territoire.  Dans le cadre de cette stratégie, la collectivité souhaite créer sa première zone sur trois secteurs : deux à Besançon ( secteurs des Vallières/Port Douvot et des Vaîtes) et sur la commune de Cussey-sur-l’Ognon. Ces zones seront créées en accord avec les communes concernées. La procédure est très précise et cadrée. Le mot de la fin reviendra au préfet, avec l’instauration d’un arrêté préfectoral au début de l’année prochaine. Ce qui entérinera définitivement la protection de ces terres riches.

La collectivité espère que d’autres communes s’inscriront dans cette vision écologique, liée à la protection de l’environnement et du climat. Grand Besançon Métropole souhaite continuer à protéger ses terres de bonne valeur agronomique. GBM veut ainsi offrir ainsi des conditions adaptées au développement des activités maraîchères.   

L'interview de la rédaction / Françoise Presse, conseillère communautaire déléguée à l'Agriculture et l'Alimentation

C’est un jugement historique. La Cour européenne des droits de l’homme a condamné un  Etat, en l’occurrence la Suisse, pour inaction climatique. Cette décision pourrait néanmoins faire jurisprudence dans toute l’Europe. Il est reproché aux autorités helvètes de ne pas suffisamment se mobiliser pour combattre le réchauffement climatique. Il leur faudra désormais trouver de nouvelles mesures pour faire évoluer la situation.

Dans un communiqué de presse, plusieurs associations, engagées dans la protection de l’environnement, invitent « les conseillers régionaux à mettre fin au soutien public aux aéroports en Bourgogne Franche-Comté ». Ils en appellent « à un tourisme plus durable et à la réduction du trafic aérien ».

Selon les propos tenus dans cet écrit, « une croissance exponentielle du trafic aérien condamnerait notre avenir à toutes et tous ». A la veille de la révision de sa stratégie aéroportuaire,  il est demandé, à la collectivité, la mise en place « d’une large consultation du public au regard des enjeux » questionnés.

Un épisode de pollution de l’air est annoncé pour ce lundi 8 avril dans le département du Doubs. Des particules de sable saharien remontent actuellement sur la France et devraient impacter le territoire  pour cette journée de lundi, entrainant une hausse des concentrations en particules PM 10. L’arrivée de pluie attendue pour mardi 9 avril permettra d’améliorer notablement la situation.

Dans le Haut-Jura, à compter du 8 avril, et jusqu’au 12 avril, neuf établissements scolaires de Morez et trois accueils de loisirs, soit près de 1.000 élèves et professeurs, participeront à l’action environnementale « Printemps Vert », qui va consister à ramasser des déchets dans tous les quartiers et le centre-ville de la commune jurassienne. Les élus leur emboîteront le pas, avec le nettoyage du cimetière de Morez, samedi prochain. Ce 13 avril, des actions identiques, impliquant des élus, des habitants et des associations, se tiendront à la Mouille et Morbier et le samedi 4 mai à Longchaumois et Bellefontaine.

Dans le Jura, l’association « Serre Vivante » a entrepris une démarche en justice. Elle a déposé, auprès du tribunal administratif de Besançon, une requête portant sur la décision de la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile Nord Est, autorisant la société EDEIS à exploiter l’aérodrome de Dole -Tavaux.

Selon le collectif, « ce document n’aurait jamais dû être validé au regard de la situation de la piste, par respect pour les usagers ». Et d’ajouter : « voler n’est pas compatible avec un mode de vie bas carbone ». Il est affirmé que « les associations de protection de la nature et de l’environnement doivent assumer leur responsabilité de lanceurs d’alertes pout tenter de préserver la santé et les conditions de vie de tous ».

Ce samedi 30 mars, le groupe L214 réalisera une action à l'occasion de la 8e Journée mondiale pour la fin de la pêche et des élevages aquacoles. Elle se déroulera, à 15h, sur la place du 8 septembre au centre-ville de Besançon. Lors de cet évènement, les militants réaliseront un happening, dans lequel ils seront piégés dans un filet de pêche « pour alerter sur le sort réservé aux animaux aquatiques dans notre société ». Un stand d’information sera également proposé. Il invitera les passants à déguster diverses alternatives végétales aux produits de la mer.

A noter qu’une conférence-débat sur « la connaissance des animaux aquatiques et ses enjeux » sera organisée ce mardi 2 avril à l’université de Franche-Comté, 32 rue Mégevand, à l’amphi Petit, de 17h à 19h. Une exposition sera également installée toute la semaine dans le hall d'entrée de l'UFR.