Outre l'explosion du nombre de flashs de radars déjà constatée, le passage à 80 km/h sur le réseau secondaire fait entrer les conducteurs dans un système de sanctions « disproportionné » estime la ligue de défense des conducteurs qui évoque aussi « un réel risque de pertes de points puis de permis en série et, derrière, de perte d'activité ».
Dénonçant « cette véritable casse sociale qui s'annonce », le mouvement a lancé une grande campagne d'interpellation des députés pour trouver une adaptation du barème des sanctions par rapport aux excès de vitesse Certains se sont déjà saisis de ce problème crucial.
Les conducteurs interrogés préconisent à 58 % la mise en place d'un "droit à l'erreur" et donc une absence de sanction, pour un premier dépassement à 101 km/h, et 50% pour un premier dépassement à 81 km/h ou plus. Surtout, 99% d'entre eux estiment que le délai de récupération de points de trois ans après un dépassement à 101 km/h est manifestement trop long : 63% d'entre eux souhaiteraient que ce délai soit réduit à six mois.