Ce n’est pas la cause principale de la mort inattendue du nourrisson, qui est multifactoriel, mais la position d’un bébé dans son lit est un des facteurs qui concourt à ces décès prématurés. Aujourd’hui, grâce à la prévention mise en place, et notamment celle préconisant le couchage sur le dos et non sur le ventre, les décès dus à la mort inattendue du nourrisson ont baissé de 75% en trente ans en France. Malheureusement, chaque année, dans l’Hexagone, 350 bébés perdent encore la vie dans ces circonstances.
Selon les professionnels, en adoptant les bons comportements, la moitié des décès pourrait être évitée. Faire dormir le bébé toujours sur le dos, dans une gigoteuse, dans son propre lit et dans la chambre des parents, retirer du lit les éléments mous, le faire dormir dans une pièce où la température oscille entre 18 et 20° et ne pas l’exposer au tabagisme passif (pendant et après la grossesse), … sont autant de gestes de bon sens à appliquer pour préserver la vie du nourrisson.
Cette année, lors de la journée de sensibilisation qui s’est tenue au CHU Jean Minjoz, les organisateurs ont également souhaité mettre la lumière sur le portage et l’allaitement des enfants. Installer le bébé en écharpe en toute sécurité et bien concilier une tétée de nuit et l’installation du bébé à proximité de sa maman font partie des précautions particulières à prendre. Au cours de cette journée informative et de sensibilisation, les intervenants ont également dit tout le bien qu’ils pensaient du cododo, un petit lit qui se clipse à celui des parents et qui permet de trouver une bonne équation entre proximité et sécurité.
Rappelons que la mort inattendue du nourrisson est le décès brutal d’un enfant de mois de 2 ans, elle se manifeste chez des enfants à priori en bonne santé et généralement pendant leur sommeil.
