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Politique : La rentrée des élus LR de Besançon

Ce samedi, les élus Les Républicains au conseil municipal de Besançon ont tenu une conférence de presse de rentrée. Jacques Grosperrin, leur chef de file, le reconnaît lui-même, « il faut remonter à 2014 » pour assister à pareille démarche. Pour l’élu Bisontin et son équipe, « il ne s’agit pas d’un début de campagne, mais un signal de rassemblement et le besoin de partager leurs inquiétudes sur la situation de la ville de Besançon ».

Jacques Grosperrin et ses amis s’interrogent sur la capacité du maire «  a géré la ville de Besançon pendant les 18 derniers mois qu’il reste avant la fin du mandat ». « Y-a-t-il encore quelqu’un aux commandes » s’interrogent-ils. Selon ces élus bisontins, « L’image de la ville de Besançon a été désastreuse durant la période estivale, notamment avec la gestion de l’arrêté anti-mendicité ». « Un dossier qui a été mené avec un grand amateurisme » précise Mr Grosperrin. Et de poursuivre : « Nous assistons à un triste spectacle de fin de mandat. Nous sommes attristés pour les Bisontins. Il faut réveiller la ville et changer la gouvernance et la méthode ». L’opposition s’insurge contre ‘l’entêtement du Maire. Son manque d’écoute et son refus d’avoir instaurer une gouvernance plus ouverte avec toutes les composantes de son conseil municipal, comme cela se fait en Macronie’. Il reproche à Jean-Louis Fousseret de s'intéresser davantage "à son avenir parisien, qu'à celui de la ville de Besançon".

Jacques Grosperrin, Christine Werthe, Mina Sebbah, Sophie Peseux, Ludovic Fagaut, et Michel Omouri se disent inquiets et listent les nombreux sujets sur lesquels ils pensent que le maire de Besancon et son équipe font fausse route et n’ont pas su gérer au cours de ce dernier mandat.

La sécurité 

Selon le collectif, « tiraillé par les différents courants de sa majorité, Jean-Louis Fousseret ne reviendra pas sur le non armement des policiers municipaux ». Ils le regrettent.

Concernant le retard à l’allumage de la police de sécurité du quotidien à Planoise et l’ouverture d’une antenne du commissariat de police dans ce quartier, Jacques Grosperrin et Michel Omouri expliquent que la ville souffre de candidats. « L’absence d’une vraie politique en la matière dessert la cité comtoise et peu de policiers ont envie de venir y exercer » expliquent-ils.

La mobilité

Ils regrettent que le problème de la circulation à Besançon n’ait pas été mieux géré par l’équipe actuellement aux responsabilités. « La situation est tellement compliquée que certaines entreprises n’envoient plus leurs commerciaux sur le terrain à partir de 16h » expliquent-ils.

Le stationnement

Ils s’insurgent contre le coût que représente le stationnement en ville et regrette que leur proposition d’instauration d’une gratuité entre 12h et 14h n’ait jamais été retenue.

Le surendettement de l’agglomération

Selon l’opposition de droite, les comptes de la communauté d’agglomération du Grand Besançon laissent apparaître un important surendettement. « Ce qui risque de mettre à mal ses investissements futurs ».

Mais aussi…

La pauvreté et la délinquance dans  les quartiers et le centre-ville, la vétusté des infrastructures bisontines, qui ne permettent plus d’accueillir de grandes compétitions sportives nationales et internationales, la difficulté pour les clubs d’évoluer au plus haut niveau, une politique culturelle et touristique floue, l’absence de création de richesse pour relancer l’économie locale, … sont autant d’autres sujets développés.

« Nous ne sommes pas en campagne »

Jacques Grosperrin l’assure, son parti « n’est pas encore en campagne pour 2020 ». ‘L’heure est à l’écriture d’un projet collectif auquel nous souhaitons associer les Bisontins qui le souhaitent » explique-t-il. Quant au nom de celui qui conduira la liste dans 18 mois, aucune information n’est donnée. « Nous verrons en temps voulu » nous indique-t-on. Tout en ajoutant que « le projet est plus important que les ambitions personnelles ». Affaire à suivre.