Conséquence directe de la canicule et donc de la sécheresse, l’attitude des agriculteurs suisses n’est pourtant pas si étonnante pour eux. C’est le résultat d’une situation qui se répète, a un coût certain pour leurs exploitations et risque donc de les mettre en péril.
Un manque de fourrage est en effet synonyme de dépenses supplémentaires à venir. Car il va falloir en exporter et ce à un prix sans aucun doute élevé compte tenu d’une situation de sécheresse vécue sur tout le continent. Et qui dit demande importante dit immanquablement inflation à venir. Et ce même si d’ores et déjà la confédération a annoncé une baisse des droits de douane sur ces achats.
Ainsi, comme le relate la presse locale, dans le Jura Suisse a-t-on vu arrivé hier sur un marché aux bestiaux mensuel environ 175 bêtes contre une centaine habituellement.