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Besançon : Une action de solidarité internationale de 3 semaines pour sept scouts

Durant trois semaines, à compter du 27 juillet, sept jeunes doubistes, âgés entre 18 et 20 ans, issus de la section des scouts et guides de France de Planoise, vont partir au Népal, dans le but de construire un restaurant social qui permettra, grâce à l’argent récolté, à des jeunes népalais, âgés entre 8 et 16 ans, de suivre une scolarité.

Investis dans le scoutisme depuis une dizaine d’années, Justine, Antoine et Simon ne cachent pas leur plaisir de pouvoir vivre cette aventure avec leurs quatre autres amis. Si l’on en croit leurs propos, le plus dur n’a pas été d’organiser ce projet, mais de convaincre leurs parents de les laisser partir. Ils expliquent que « le pays n’est pas dangereux Â», la seule inquiétude en cette période de l’année est d’ordre climatique, le Népal étant en pleine saison des moussons actuellement. « De toute façon, les scouts ne nous auraient pas laissé partir s’il y avait un danger Â» précisent-ils. Il faut dire également que ces sept jeunes se connaissent très bien puisqu’ils ont vécu de nombreux camps ensemble. Certains sont devenus « chefs Â» et encadrent à leur tour des séjours.

Ce projet s’inscrit dans le cadre des camps de solidarité internationaux, que chaque scout peut organiser lorsque l’âge de la majorité est venu. Cela fait deux ans que le groupe prépare ce séjour. Avant de partir, ses membres ont dû nouer des contacts avec des Népalais, présenter leur projet à leur mouvement et préparer au mieux leur départ, en réalisant les démarches administratives nécessaires et en organisant des actions d’autofinancement. Le coût de ces trois semaines s’élève à 10.000 euros. Les seuls frais de transport se montent à 6400 euros. La réalisation de travaux (débroussaillage, travaux manuels, services lors de mariages…), des dons, un apport personnel de 150 euros et un emprunt auprès des scouts de France ont été nécessaires pour boucler le budget.

Sur place, grâce aux contacts du grand frère de Simon, les jeunes ont pu échanger facilement avec l’institutrice de l’école et planifier leur rencontre avec des personnes ressources, qui les conseilleront notamment dans la réalisation des travaux à effectuer. En fonction de leurs compétences, ces jeunes étudiants prévoient également de donner des cours et de faire du soutien scolaire.

Justine, Antoine et Simon le promettent, à leur retour, ils organiseront une soirée pour remercier ceux qui les ont aidés et rendre compte de ces trois semaines sans doute très éprouvantes mais au combien riches et formatrices.