L’accès aux soins urgents fait partie des préoccupations majeures de l’Agence Régionale de Santé. Il manquerait en Bourgogne Franche-Comté, entre 150 et 200 médecins urgentistes. Entre 2013 et 2016, en Bourgogne Franche-Comté, le nombre de passages aux urgences a progressé de 12% pour s’établir autour de 800.000 passages par an. 12% de ces passages concernent des personnes de plus de 80 ans. L’ARS assure que des médecins sont en cours de formation, mais cela prend du temps. Il faut une dizaine d’années pour former des médecins urgentistes.
Quelles solutions ?
Pour répondre à cette problématique, l’ARS réfléchit à la création d’équipes territoriales d’urgentistes et à l’articulation des urgences hospitalières et de la médecine de ville en organisant des consultations non programmées dans les maisons de santé par exemple ou en s’appuyant sur des médecins de ville correspondants du SAMU et/ou des médecins pompiers.
A moins de 30 minutes d’un service d’urgences
L’objectif est de garantir à tous les habitants de la grande région un accès aux soins urgents en moins de 30 minutes. Selon l’ARS, « plus de 85% de la population de la région est domiciliée à moins de 30 minutes d’un service d’urgences ou d’une antenne du SMUR, 12% se trouvent dans un secteur où le temps de transfert est estimée entre 30 et 45 minutes et 1,5% de la population demeure à plus de 45 minutes d’un service d’urgences. C’est le cas par exemple pour le plateau de Maîche-Morteau dans le Doubs. Rappelons que notre région compte 4 hélismur basés à Dijon, Besançon, Auxerre et Chalon-sur-Saône et un hélicoptère de la sécurité civile à Besançon.
