C’est fait. Après plusieurs mois de concertation avec les élus locaux et les forces vives des 69 communes qui le composent, le Grand Besançon vient de rendre publique son projet de territoire pour les quinze prochaines années. Ce solide document d’une trentaine de pages se décline en quatre orientations, quatorze projets et 90 actions. Les initiatives ne manquent pas et concernent tout le territoire et de nombreux secteurs. Néanmoins, la collectivité entend marquer un soutien fort à l’enseignement supérieur. C’est d’ailleurs pour cette raison que 10 millions d’euros seront consentis pour la rénovation de l’université. 20 millions d’euros supplémentaires seront apportés par le Conseil Régional. « Nous voulons accueillir de plus en plus d’étudiants à Besançon et conforter nos trois sites universitaires, en faisant de Besançon une ville campus d’excellence internationale » expliquent Jean-Louis Fousseret, le Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, et Pascal Curie, son Vice-président en charge de la prospective, de l’aménagement du territoire et des coopérations. Rappelons que la cité comtoise accueille 30.000 étudiants chaque année.
Les autres grands projets.
Ils sont développés en intégralité sur le site www.grandbesancon.fr/projetdeterritoire. Néanmoins, prenons le temps d’en lister quelques-uns. La collectivité annonce son soutien au sport de pleine nature, via son projet « Grandes Heures Natures, à la médecine du future, l’ouverture prochaine d’une salle d’escalade à vocation internationale (2,3 millions d’euros), la rénovation du musée de la résistance et de la déportation (5 millions d’euros), la naissance d’un parc aquatique à Osselle, la transformation du site Saint-Jacques en une cité internationale des savoirs et de l’innovation ou encore le renforcement de la coopération avec la Suisse et les chantiers d’un nouveau projet urbain à Planoise et d’une halte ferroviaire à l’ouest du Grand Besançon.
Pour confirmer ses intentions et prouver ses ambitions, le Grand Besançon annonce la mise en place d’un comité de suivi, de mise en œuvre et d’évaluation.
