Dans le Haut-Doubs, l’association Repair, qui vient en aide à des demandeurs d’asile, accompagne actuellement quinze personnes. Deux autres sont attendues. Les situations sont différentes.
Adam, originaire du Darfour, pourra commencer l’année universitaire en deuxième année de biologie en septembre prochain. Maria et Alexandra, sa fille, originaires du Congo, sont dans l’attente d’une réponse de l’OFPRA. La mère de famille fait du bénévolat à l’EHPAD de Doubs. Maisa et Nawar, venus de Syrie, ont rejoint Besançon ou ils suivent des cours au CLA, mais ils sont en attente de réponse pour leur statut.
Une famille, composée de cinq enfants et deux adultes, vit à La Rivière Drugeon. L’aîné rencontre des problèmes de santé importants. Ces frères et sœurs sont scolarisés dans les collèges et lycées pontissaliens, avec un passage en première S pour l’un d’eux. Selon le collectif, le passage devant l’Ofpra à Paris, il y a quelques jours, s’est bien passé. Une dernière famille, une mère et ses deux enfants, originaire de Syrie, vit actuellement à Eternoz, près d’Amancey. Les enfants sont scolarisés au lycée Toussaint Louverture. Leur père est actuellement retenu sur le front syrien par les garde-frontières du régime.
L’association du Haut-Doubs attend également les arrivées d’un couple de Turques, mais, pour l’heure, la situation n’évolue guère.
