Depuis près de 40 ans, la maison de la Bise dans le Jura accueille des familles en grande précarité à chaque vacance scolaire. Soutenu par le mouvement ATD Quart Monde, cette maison est reconnue par de nombreuses associations telles que le Secours Catholique, les Restos du Cœur etc.
Des familles qui découvrent les vacances...
« Nous offrons des vacances à ces familles qui ne sont jamais partis de chez eux, mais c’est un départ qui se prépare. Certains familles sont inquiètes de quitter leur logement, et leur quotidien aussi précaire qu’il soit, même pour quelques jours » explique Isabelle Feutry dirigeante de la Maison d’accueil de la Bise.
Cette maison reste aujourd’hui une petite structure, qui se veut familiale. Seulement cinq familles peuvent être accueillies sur une même semaine dans le Jura.
Une fois sur place, de nombreuses activités leurs sont proposées, balade à vélo, temps en famille, ateliers de construction etc. « Très souvent les enfants sont attirés par les animaux que nous avons » raconte-t-elle.
2018, l’année des grands travaux
Cette année marque le changement à la maison de La Bise. Depuis quelques mois, la maison est en travaux de reconstruction et de réhabilitation, l’idée étant de pouvoir accueillir des personnes en situation de handicap.
Ces travaux ont également une résonance avec l’accueil effectué habituellement. L’association a choisi d’engager des sociétés locales permettant l’insertion professionnelle.
« Certes, nous ne pouvons accueillir personne cet été, mais le projet s’inscrit surtout dans notre démarche d’insertion des personnes en situation précaires. Je crois que ce travail-là sera reconnu, plus que le fait que nous ne pouvons accueillir personne en juillet/août » exprime Isabelle Feutry.
La maison rénovée devrait ouvrir ses portes au printemps 2019, en attendant, cette rénovation a un coût. Les travaux sont estimés à plus d’un million d’euros.
Pour pouvoir joindre les deux bouts, l’association a mis en place une cagnotte participative en ligne qui a très vite atteint l'objectif demandé de 30 000 €. C'est donc un beau projet soutenu par plus de 100 personnes.
