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Besançon / Parcoursup : Rencontre avec des terminales du lycée Pasteur

Depuis hier soir, une partie des 810.000 futurs bacheliers et étudiants en réorientation sont fixés sur leurs choix d’orientation formulés sur la plateforme parcoursup. Ce matin, devant les grilles du lycée Pasteur à Besançon, les jeunes que nous avons rencontrés ont pris connaissance des décisions prises.

Les lycéens ont fait l’amer expérience que, contrairement à ce qu’ils avaient vécu jusqu’à présent, leur avenir scolaire est plus indécis. Une sélection s’effectue et tout le monde ne pourra pas suivre la formation qu’il désire. A Pasteur, tous les jeunes n’ont pas encore obtenu de réponses. Théo, Lucas, Léo et Baptiste vivent des situations très contrastées. Si l’un d’eux se trouve plutôt bien loti, les autres sont dans une totale incertitude. Les réponses qu’ils ont obtenues varient d’un « non Â» définitif à une place sur une liste d’attente.

« Je m’y attendais pour les BTS. En revanche, je suis surpris pour ma candidature en fac de langues» explique Léo. Lucas lui aussi accuse le coup. Le jeune homme a obtenu des réponses positives pour sa poursuite d’études en faculté, mais son premier vÅ“u n’est pas encore validé. « Je suis sur liste d’attente. Je fais partie des derniers. Du coup, je fais une croix dessus parce que c’est une formation très demandée Â» précise-t-il. Quant à Baptiste, il envisage une totale réorientation. Pour l’heure, sa poursuite d’études s’écrit en pointillé. « Je vais peut-être devoir me réorienter et choisir une voie secondaire. Si cela se confirme, ce sera vraiment une voie de garage pour moi. Ca me fait peur Â» regrette-t-il.

Si dans leur grande majorité, les lycéens ne contestent pas forcément la sélection, ils dénoncent le manque de clarté concernant les décisions prises. « Il y a un manque d’information sur le tri qu’ils font Â» explique l’un d’eux. « Ca me paraît hasardeux et totalement aléatoire. Au final, cela reste un algorithme qui nous choisit Â» poursuit Baptiste. Le jeune homme pointe également du doigt les fusions de certaines formations, comme à Pasteur dans le domaine des arts. « Ce qui entraîne indéniablement une réduction des effectifs Â» regrette-t-il.

Des problèmes techniques

En plus d’une certaine angoisse avant de connaître les décisions prises, les lycéens ont dû patienter un peu en raison d’un problème technique sur le site. « Hier le site était mort à 19h. Il a complètement crashé. On ne pouvait plus y accéder. Du coup, ça a mis un coup de stress. On a dû attendre 20h pour qu’il se réactualise Â» commente Lucas. Néanmoins, le lycéen n’y voit pas que du négatif. Il reconnaît aussi que  parcoursup permet une meilleure lisibilité de sa situation personnelle.