Hier soir, lors de sa conférence de presse, Edwige Roux Morizot, la Procureure de la République de Besançon, a salué le travail et le professionnalisme des services de police et de gendarmerie qui ont permis l’interpellation de Jonathan Daval. Rappelons que l’informaticien de 34 ans a finalement avoué avoir étranglé Alexia « par accident ». Après trois mois d’enquête, Jonathan Daval a été interpellé lundi. Mardi soir, il a été mis en examen pour « meurtre sur conjoint ». Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il vient de passer sa première nuit en prison.
Au total, ce sont 500 gendarmes, issus de huit départements, qui ont participé à cette enquête. Ce qui a permis d’obtenir de précieux indices, des preuves scientifiques et matérielles, pour la suite des investigations. Dès la connaissance de cette affaire, 400 gendarmes ont été mobilisés pour rechercher le corps de la victime. 1 million de m2 de végétation dense et 9 km2 de prairie ont été passées au peigne fin. Grâce à des moyens aériens et terrestres, en 48 heures, les militaires ont atteint leur premier objectif. Une rapidité qui a grandement aidé à l’enquête. L’intervention de trois techniciens en identification criminelle et la constitution d’une cellule d’enquête interdisciplinaire et inter-services ont été également été déterminantes.
