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Politique : Naissance de « Agir la droite constructive » dans le Doubs

Depuis ce dimanche 10 décembre, un nouveau parti politique a fait son apparition dans le Doubs. « Agir la droite constructive Â» est désormais une réalité. Pour ses responsables, l’objectif est d’occuper un espace au centre et à droite qu’aucun parti ne représente jusqu’à présent. Ce parti veut faire de la politique autrement. « Agir Â» et ses membres ne cachent pas également leurs ambitions pour les échéances électorales à venir. Rencontre avec Philippe Gonon, vice-président du Conseil Départemental du Doubs, l’un des membres fondateurs de ce parti dans le département.

Pouvez-vous nous présenter ce nouveau parti ?

C’est une initiative qui a été prise par un certain nombre de députés au niveau national. L’objectif étant de n’être ni Wauquiez, ni Macron. Autrement dit, occuper un espace politique qui s’est libérée au centre et à droite. L’élection de Macron en mai dernier a été un véritable tsunami politique. Il va falloir en tirer toutes les conclusions. Ce jour là, les Français ont exprimé des choses extrêmement précises. Y en un avant et un après mai 2017. On ne peut plus faire de la politique aujourd’hui comme on en faisait encore il y a quelques mois.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Il y a un certain nombre de têtes émergentes, comme Franck Riester, qui est le porte parole et le leader. Mais les choses se construisent. Les statuts ont été approuvés le 5 décembre dernier. C’est tout récent. Il va y avoir un congrès, des élections. Il y aura la création d’un bureau. C’est une initiative spontanée qui est très intéressante. Il faut désormais structurer ce parti avec un président, un bureau, … . C’est désormais le travail que nous avons à faire.

Vous êtes à la recherche d’adhérents ?

Je suis un peu étonné car cela fait un jour ou deux jours que l’on a lancé cette idée dans le département du Doubs et beaucoup de gens sont en train de nous contacter. Spontanément, il y a beaucoup de personnes qui se manifestent, en expliquant « qu’elles ne veulent plus rester dans les partis traditionnels ». Ce sont des gens qui ont envie de nous suivre, qui ont envie de pratiquer ces nouveaux usages politiques.

La double appartenance politique ne semble pas être un problème pour vous rejoindre. Par exemple, vous concernant, vous continuez à porter l’étiquette UDI.

Nous sommes par moments écartelés. Chez Macron, il y a des bonnes choses et il n’est plus question de tout refuser un bloc ou de tout accepter en bloc aussi.

On peut envisager que pour les prochaines échéances électorales des candidats d’Agir se présentent ?

Dans les discussions préalables à la constitution d’Agir national ou dans le Doubs, forcément, la question des élections a été soulevée. Bien sûr qu’il y aura des candidats aux prochaines élections. Et ce, dès les Européennes de 2019.